Québec : « Ça passe ou ça casse », dit Gabriel Nadeau-Dubois, Le porte-parole de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE)

jeudi 31 mai 2012
par  onvaulxmieuxqueca
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Québec : « Ça passe ou ça casse », dit Gabriel Nadeau-Dubois, Le porte-parole de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE)

Source : La Presse Canadienne

Ça passe ou ça casse », dit Nadeau-Dubois

31 mai 2012

QUÉBEC - Le gouvernement doit se prononcer jeudi sur une offre décisive formulée par les étudiants pour mettre fin à la crise sociale provoquée par la hausse des frais de scolarité, a déclaré un porte-parole étudiant.

Gabriel Nadeau-Dubois, de la Coalition large de l’association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), a évoqué une nouvelle fois la possibilité de quitter la table de négociations si aucun progrès n’est constaté.

Lors d’un bref point de presse précédant une nouvelle ronde de pourparlers jeudi, le leader étudiant a déclaré que les prochaines heures seront déterminantes.

Selon M. Nadeau-Dubois, les étudiants ont soumis mercredi la meilleure contre-offre possible en s’inscrivant « dans la continuité » des paramètres fixés par le gouvernement, soit qu’elle se réalise à coût nul.
« C’est une journée décisive effectivement », a-t-il dit.
« Je crois qu’on peut dire que ça passe ou ça casse. L’offre qu’on a faite (mercredi) faisait suite à des discussions qu’on a eues depuis trois, voire quatre jours », a-t-il ajouté.

Le leader étudiant a qualifié la proposition d’offre « plancher », signifiant ainsi qu’il est impossible d’en atténuer la portée.

« On ne détaillera pas le contenu de l’offre mais ce qui est clair, c’est que c’est vraiment pour nous, considérant notre demande d’annuler la hausse des frais de scolarité, l’offre qu’on a faite, c’est le plancher, c’est vraiment le minimum », a-t-il dit.

La présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec, (FEUQ), Martine Desjardins, a affirmé que le gouvernement doit agir de bonne foi.

Mme Desjardins a expliqué que les étudiants ont démontré la leur en retardant leurs procédures judiciaires devant le tribunal où ils souhaitent contester la légalité de la loi spéciale 78, qui limite les manifestations étudiantes ou autre.

Selon elle, le gouvernement n’a pas encore démontré qu’il prenait au sérieux les propositions déposées par les étudiants, qui ont rejeté mardi son offre pour réduire de 35 $ par année la hausse des droits de scolarité.

« À chaque fois on retourne au point zéro et on doit développer de nouvelles propositions », a-t-elle dit.

Le président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), Léo Bureau-Blouin, a dit espérer que la nuit aura porté conseil à la ministre de l’Éducation Michelle Courchesne, qui a réclamé mercredi en fin de soirée un délai pour étudier la contre-offre des étudiants.
« Tous les acteurs sont là de bonne foi, a-t-il dit. On est tous là pour solutionner cette crise-là et aujourd’hui on espère qu’on va pouvoir trouver des terrains d’entente », a-t-il dit.

Les discussions entre le gouvernement et les quatre associations étudiantes, dont la Table de concertation étudiante du Québec (TACEQ), ont semblé s’enliser, mercredi soir.

Les leaders étudiants ont évoqué un « mur » qui s’est dressé durant ces pourparlers, amorcés lundi dernier alors que le conflit étudiant, qui dure depuis plus de 100 jours, s’est mué en crise sociale.
Jeudi, Mme Courchesne a préféré éviter les journalistes, entrant par la porte de service de l’immeuble où les négociations se déroulent, à Québec.


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