Pologne : Le syndicat "Août 80" s’est mobilisé à Gdańsk, au square de la solidarité situé à proximité du chantier naval, le 31 août 2012.
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Le syndicat "Août 80" s’est mobilisé à Gdańsk, au square de la solidarité situé à proximité du chantier naval, le 31 août 2012.
Les manifestants estiment travailler "pour un bol de riz" et réclament de meilleurs contrats de travail.
"Août 80" fait référence aux accords de Gdańsk signés entre le syndicat Solidarnosc et le gouvernement polonais le 31 août 1980. Solidarnosc réclamait de meilleures conditions de travail telles que le droit à la grève et la création de syndicats indépendants.
Rappel :
« Qui sommes nous ?
Nous sommes issus du mouvement syndical au sens large, qui se revendique de la tradition de la grande protestation ouvrière de 1980.
Nous luttons pour le droit de chacun à une vie digne, à des conditions de travail dignes, à un toit au dessus de la tête, à la gratuité et à l’universalité des soins de santé, de l’éducation et des services publics.
Il n’est pas admissible que le droit d’accès à tout cela soit limité à ceux qui peuvent le payer. Il faut que ce soit un droit pour tous et la société doit le garantir.
Nous luttons pour la libération de tous de l’exploitation et de l’oppression, pour l’égalité et la justice sociale dans une société solidaire. »
Extrait du congrès du syndicat « Aout 80 » 2010
Source : site Auto-Critique (secteur automobile du NPA)
Le soutien du syndicat libre "Août 80" de Fiat Pologne aux travailleurs italiens de Fiat et à la FIOM
L’Éxecutif du Syndicat libre « Août 80 » de l’entreprise Fiat Auto Poland S. A. soutient totalement l’action de la FIOM à Turin visant à bloquer la mise en œuvre de l’accord du 23 décembre 2010 entre la direction de Fiat et certaines organisations syndicales.
Cet accord annule et restreint de manière honteuse les droits que les travailleurs ont obtenus par leurs luttes au cours des dernières dizaines d’années. Cet accord limite les coûts du trust Fiat mais seulement au détriment des travailleurs.
L’introduction de la flexibilité du temps du travail, d’un grand nombre de mécanismes financiers visant à réduire les salaires, la liquidation ou la réduction des pauses — tout cela conduit à un accroissement de l’exploitation des travailleurs de Fiat.
La forme choisie pour introduire ces changements — au travers du chantage et en mentant aux travailleurs — est répréhensible et n’a pas sa place dans le monde civilisé.
La direction de Fiat et en particulier Marchionne s’est donnée pour but la maximalisation du niveau de profit — mais les mesures prises montrent qu’elle le fait seulement au détriment des travailleurs. Cela se produit également en Pologne, chez Fiat Auto Poland S. A.
A Tychy notre syndicat est aussi le seul à s’opposer à ces modifications — que la direction réalise de la même manière, par le chantage et la force, à la limite de la légalité. Il ne faut pas permettre que la direction de Fiat mène une telle politique. Nous savons que le trust Fiat, pour durer et être profitable, doit être concurrentiel, mais il y a d’autres moyens de le faire qu’en vidant les poches des travailleurs et en limitant les droits qu’ils ont acquis.
Nous appelons les travailleurs de Fiat de Turin : rejetez cet accord honteux !
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