Uni-e-s dans la rue pour la gratuité scolaire Des milliers de personnes ont répondu à l’appel de la CLASSE à Montréal afin de célébrer la victoire du mouvement étudiant et de relancer le débat sur la gratuité scolaire.

dimanche 23 septembre 2012
par  onvaulxmieuxqueca
popularité : 43%

Source : la CLASSE
22 septembre 2012

Uni-e-s dans la rue pour la gratuité scolaire

MONTRÉAL, le 22 sept. 2012 /CNW Telbec/ – Répondant à l’appel de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), des milliers de personnes prennent la rue aujourd’hui à Montréal afin de célébrer la victoire du mouvement étudiant et de relancer le débat sur la gratuité scolaire. Le mouvement historique des mois derniers a su montrer la puissance des mouvements sociaux lorsqu’ils se mobilisent.

Les annonces gouvernementales des derniers jours sont l’aboutissement du rapport de force établi durant les six derniers mois : « Cette victoire est une inspiration pour les mouvements sociaux à travers le monde qui combattent également des mesures d’austérité. Les gains qu’a faits le mouvement étudiant québécois sont une exception, pour le moment, et laissent entrevoir que rien n’est immuable en politique » déclare Jeanne Reynolds, coporte-parole de la CLASSE.

Le mouvement étudiant, loin de s’éteindre, amorce un nouveau chapitre, tandis que plusieurs milliers d’étudiantes et d’étudiants ont adopté des mandats de grève pour la journée d’aujourd’hui, jour de cours dans plusieurs établissements.

Au cours des prochains mois, en vue du sommet qu’organisera le gouvernement à propos de l’éducation post-secondaire, la CLASSE compte mettre de l’avant sa revendication de gratuité scolaire : « La gratuité scolaire est un projet de société qui est tout à fait réalisable dans les circonstances présentes au Québec.
C’est une question de volonté politique, point à la ligne
 », affirme Camille Robert, coporte-parole de la CLASSE. « Nous comptons, dès aujourd’hui, à ce que toutes les organisations qui prônent la gratuité scolaire serrent les coudes, la FECQ y compris, afin que le message résonne clairement », poursuit Mme Robert.

Par ailleurs, si le mouvement a eu gain de cause sur la questions des frais de scolarité, la CLASSE rappelle que d’autres enjeux guettent l’éducation post-secondaire.

Parmi ceux-ci se trouvent le financement et l’allocation des fonds en recherche, l’aide financière aux études, la qualité de l’enseignement et la gouvernance des institutions d’enseignement.

« Nous ne serions pas plus avancé-e-s si le gel des frais de scolarité était financé par la contrition du régime d’aide financière aux études ou par des compressions dans les postes de professeur-e-s » observe Jeanne Reynolds. « Par ailleurs, de nombreuses étudiantes et de nombreux étudiants sont toujours dans une situation précaire à cause de la suspension des versements d’aide financière aux études pour la fin de la session d’hiver. C’est une situation urgente à laquelle le gouvernement doit remédier » ajoute Camille Robert.

L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), l’organisation au fondement de la CLASSE, se réunira en congrès les 29 et 30 septembre afin d’établir le plan d’action pour l’année à venir

Source : La Presse.CA

Publié le 22 septembre 2012

Manif du 22 : deux arrestations, un policier légèrement blessé

Malgré l’arrivée de l’automne, les rues de Montréal ont renoué avec leurs habitudes printanières, cet après-midi, alors qu’une manifestation étudiante était dispersée par les policiers.
Deux manifestants ont été arrêtés.

La manifestation organisée par la CLASSE avait débuté vers 14h30 au parc Lafontaine et a pris fin 90 minutes plus tard, au centre-ville.

Selon le Service de police de la ville de Montréal (SPVM), des projectiles auraient été lancés sur les policiers qui protégeaient l’édifice Loto-Québec sur la rue Sherbrooke. « Un policier aurait été blessé à un genou après avoir reçu un projectile. Il a été blessé légèrement », a expliqué Daniel Lacoursière, porte-parole policier.
Après la diffusion d’avis, « les manifestants ont été dispersés », a continué l’agent Lacoursière.

Les étudiants n’ont pas la même version de l’histoire.

« Ça faisait au moins 20 minutes qu’on avait dépassé Loto-Québec lorsqu’une file d’antiémeutes a traversé la foule », a relaté Jeanne Reynolds, l’une des porte-parole de la CLASSE. « On ne comprend pas. »

L’organisation étudiante dénonce aussi les moyens employés par le SPVM pour disperser les participants.

« C’était presque dangereux. Il y avait des enfants, des bébés. Ce n’est pas très sécuritaire que les gens partent en courant, en peur », a dénoncé Mme Reynolds.

Gratuité scolaire

Après avoir marché pendant six mois contre la hausse des frais de scolarité, certains manifestants étudiants ont dû maintenant modifier pancartes et slogans.

Prenant acte de l’annulation de la hausse des frais de scolarité par le gouvernement péquiste de Pauline Marois, la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) met maintenant le cap sur la gratuité scolaire.

« Ce n’est pas une position qui est aussi marginale qu’on le croit », a assuré Camille Robert, porte-parole de l’association étudiante. « La gratuité scolaire est un projet de société qui est tout à fait réalisable [...] C’est une question de volonté politique, point à la ligne. »

Le gouvernement péquiste de Pauline Marois a confirmé cette semaine qu’il annulera la hausse des droits de scolarité décidée par le gouvernement Charest.

Les bonifications à l’aide financière proposées par ce dernier seront aussi reconduites pour au moins un an.

Entretemps, le gouvernement devrait réunir tous les acteurs du domaine de l’éducation postsecondaire afin de discuter du financement des universités.

Le Parti québécois a déjà annoncé qu’il défendrait l’idée de frais de scolarité indexés à l’augmentation du coût de la vie.

Hier, le nouveau député Léo Bureau-Blouin a qualifié cette solution de « raisonnable » et d’« acceptable ».

La soudaine conversion de l’ancien leader étudiant n’a pas surpris Camille Robert.

« On ne se fie pas à Léo Bureau-Blouin pour établir nos positions et ce qui est raisonnable pour nous. Du côté de la CLASSE, de la FECQ et de la FEUQ, ce n’est pas qu’il y ait une indexation, ce qu’on souhaite, c’est un gel ferme », a-t-elle fait valoir.


Commentaires

Agenda

Array

<<

2024

 

<<

Avril

 

Aujourd’hui

LuMaMeJeVeSaDi
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
293012345
Aucun évènement à venir les 6 prochains mois