Le Pays d’Aubagne et de l’Etoile soutient le projet alternatif des salariés de Fralib
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Le mercredi 3 octobre, la Communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Etoile a participé à la table ronde sur le dossier Fralib en préfecture des Bouches-du-Rhône en présence de l’Etat, de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole, de la Région, des salariés, de l’Union des SCOP et du groupe Unilever.
Les représentants du Pays d’Aubagne et de l’Etoile ont pris acte de la décision de l’Etat de mettre en place « un comité d’engagement » qui marque une nouvelle phase dans ce dossier décisif pour l’emploi industriel de notre département.
Aux côtés des salariés depuis plus de deux ans, la Communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Etoile regrette fortement de ne pas être associée à ce « comité d’engagement ». Il est en effet plus que dommage d’exclure de ce dossier un partenaire public.
Le Pays d’Aubagne et de l’Etoile et sa présidente Magali Giovannangeli dénoncent également la position d’Unilever qui refuse de céder la marque de thé Eléphant, dont l’ancrage historique n’est pourtant pas à démontrer. Une position qui met en difficulté le projet alternatif des salariés qui proposent de créer une SCOP.
Néanmoins et parce que les seules batailles que l’on perd sont celles que l’on ne mène pas, le Pays d’Aubagne et de l’Etoile demande à l’Etat, comme il s’y est engagé, d’être le garant de l’exemplarité du traitement de ce dossier.
L’Etat, le gouvernement, doivent jouer leur rôle auprès du groupe Unilever et mettre la multinationale face à ses responsabilités. Unilever ne peut rester sur sa position de refus de céder la marque de thé Eléphant. Ce groupe doit aussi être en mesure de dégager des volumes de sous-traitance nécessaire à l’activité de la SCOP. Il en a les moyens.
Même si le Pays d’Aubagne et de l’Etoile n’est pas invité à participer au « comité d’engagement », la collectivité continuera avec force et expertise à soutenir les salariés et leur projet alternatif. Le Pays d’Aubagne et de l’Etoile soutient le projet alternatif des salariés de Fralib
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