Mardi 23 octobre à Budapest : Bruno Gollnisch, « Un invité surprise chez Jobbik »

mercredi 24 octobre 2012
par  onvaulxmieuxqueca
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Mardi 23 octobre à Budapest : Bruno Gollnisch, « Un invité surprise chez Jobbik »

Pas de commentaire, les « « bêtises » » du Jobbik, de Bruno Gollnisch…et de Jean Marie Le Pen suffisent.

Mais un rappel historique est indispensable.

On vaulx en Mieux que ça


Source : Hulala

Extrait

« Un invité surprise chez Jobbik…

L’extrême-droite ne fait plus recette dans la rue comme avant. Quelques petits milliers de personnes seulement ont assisté au rassemblement de Jobbik, sur Déak tér. Les poils des touristes français présents à Budapest ont dû se dresser en entendant la voix du Front National claquer contre les murs de la capitale. Car outre les habituels Gabor Vona (président du Jobbik) et Krisztina Morvai (eurodéputée Jobbik), Bruno Gollnisch, grande figure du Front National et eurodéputé, a été invité à prendre la parole.
Présent à Budapest pour le congrès de l’AEMN (Alliance européenne des mouvements nationaux), M. Gollnisch a fait une entrée fracassante en lançant à la foule le traditionnel "Adjon az Isten… !", avec un accent presque parfait.

"La Hongrie qui a donné tant de héros au monde entier n’a pas de leçons à recevoir de l’Union Européenne. […] Vous avez le droit d’avoir une Constitution qui affirme les racines chrétiennes de votre pays. […]

Le traité de Trianon n’a pas brisé le courage du peuple hongrois", a-t-il cajolé une assistance peu habituée à tant de sollicitude de la part d’étrangers, Français de surcroît."


Source : Alliance européenne des Mouvements Nationaux

Le message de soutien de Jean-Marie Le Pen à l’AEMN

"A l’occasion du Congrès ce dimanche de l’Alliance européenne des Mouvements Nationaux (AEMN) à Hédervár, le président d’honneur du Front National a tenu à envoyer un message de soutien aux patriotes qui ont rejoint cette structure. Nous le reproduisons ici in extenso.

”Chers amis de l’Alliance européenne des Mouvements Nationaux,
Retenu en France, je ne pourrai malheureusement participer aux travaux de votre Congrès réuni à Hédervár en Hongrie. Je m’en tiendrai informé par mon collègue et ami Bruno Gollnisch.

Je tiens à saluer vos efforts pour coordonner votre action tendant à la défense du patrimoine matériel, moral et spirituel de chacune de nos nations, dont la diversité, l’indépendance et l’égale dignité est l’un des plus précieux apports de la civilisation européenne.

Plus que jamais un sursaut est nécessaire contre les forces niveleuses et destructrices du mondialisme qui veut nous asservir, avec, hélas, l’active complicité des dirigeants de l’Union européenne.

Patriotes de tous les pays, unissez-vous !”


Louis Aliot, n°2 du FN, l’a assuré mardi 3 janvier 2012 sur France Culture : Le FN de Marine Le Pen a "rompu les liens avec le Jobbik", le parti hongrois d’extrême droite. Pourtant tout ne semble pas si simple. Bruno Gollnisch, ancien vice-président chargé des questions internationales affirme que les deux partis continuent d’être des partenaires, notamment dans le cadre de l’Alliance européennes des mouvements nationaux (AEMN) qu’il préside.

Au titre de l’article 7 de ses statuts, l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux (AEMN)
présidé par Bruno Gollnisch comprend 4 partis : Jobbik (Hongrie), Fiamma Tricolore (Italie), British National Party (BNP) et le Parti National Démocratique (Bulgarie)

Les membres associés (personnes physiques) qui ne peuvent être selon les statuts que des élus régionaux, nationaux ou européens sont : Bruno Gollnisch, Jean-Marie Le Pen, Bela Kovacs (Hongrie), Nick Griffin (Royaume-Uni), Andrew Brons (Royaume-Uni), Dimitar Stoyanov (Bulgarie), Maurizio Lupi (Italie), Christian Verougstraete (Belgique), Bartosz Jozef Kownacki (Pologne), Dailis Alfonsas Barakauskas (Lituanie).

Des personnalités politiques en provenance de Slovénie, d’Espagne, du Portugal, ainsi que des observateurs Japonais ont également assisté au Congrès de l’AEMN à Hédervár dimanche –voir notre article publié hier


Discours de Bruno Gollnisch à l’occasion de la grande manifestation du 23 octobre à Budapest

Chers amis de la Hongrie libre !

C’est magnifique d’être aujourd’hui avec vous, si nombreux, dans cette belle cité de Budapest qui donna au monde entier un exemple d’héroïsme.

Je salue vos efforts aujourd’hui, ceux du mouvement Jobbik, de votre président Gábor Vona, de mon ami Béla Kovács, pour défendre votre dignité et votre indépendance. Car, comme l’a rappelé Jean-Marie Le Pen, la diversité et l’égalité de nos nations est un héritage essentiel de notre civilisation européenne.

En 1956, le peuple hongrois s’est soulevé contre la dictature de l’Union Soviétique Socialiste. Aujourd’hui il donne l’exemple de la résistance à l’Union Soviétique Euro-mondialiste !

L’Union Européenne impose l’ouverture á tous les flux de marchandises, de personnes et de capitaux Importations de marchandises fabriqués á vil prix qui ruinent nos entreprises. Immigration massive qui submerge nos peuples.

Capitaux étrangers qui s’approprient notre patrimoine. Vous avez le droit de choisir un autre destin. Vous avez le droit de faire référence á votre héritage spirituel chrétien dans le préambule de votre constitution.

La nation hongroise qui a donné au monde tant de héros, de saints, de martyrs de la liberté, n’a pas d’ordres á recevoir de Bruxelles !

Et je m’écrie avec Petőfi : Talpra, magyar ! (Debout, Magyars !)

Votre présence montre que, si l’injuste et affreux traité de Trianon a dépecé la Hongrie, il n’a pas tué le courage des Hongrois ! Avec vous les patriotes du monde entier se dressent pour défendre la liberté de leurs nations. Nous n’accepterons jamais la destruction de nos identités. Nem, nem, soha ! (Non, non, jamais !)

Patriotes de tous les pays, unissez-vous !

Bruno Gollnisch /Hongrie 2009


Les contre-vérités de l’extrême droite et d’autres… Rappel historique sur la Révolution de 1956

 Les mots d’ordre du cercle Petöfi pour la manifestation du 23 octobre 1956.

1. Amitié hungaro soviétique sur la base léniniste de l’égalité !

2. Nouveau plan quinquennal au service de l’augmentation du bien-être du peuple !

3. Imre Nagy à la direction !

4. Procès public de Mihàly Farkas !

5. Mise à l’écart des temporisateurs !

6. A bas la politique économique stalinienne !

7. Vive la Pologne fraternelle ! (1)

8. Gestion ouvrière aux usines !

9. Rénovation de l’agriculture, collectivisation volontaire !

10. Un programme national constructif !

11. Vive la jeunesse de Petöfi !

12. En avant pour la démocratie socialiste !

 Résolution du Parlement des Conseils Ouvriers, consacrée à l’autonomie des conseils dans l’usine. Ce Parlement se réunit le 31 octobre (2) 1956, en présence des délégués de 24 grosses usines de Budapest. « Les délégués des usines représentées à la réunion, dans l’intérêt de la réalisation de la démocratie socialiste, décident et revendiquent les points suivants :

1. L’usine appartient aux ouvriers. Ceux-ci payent à l’Etat l’impôt calculé sur la base de la production et le dividende fixé selon les bénéfices.

2. L’organe suprême dirigeant de l’entreprise est le Conseil Ouvrier démocratiquement élu par les travailleurs.

3. Le conseil Ouvrier élit en son sein un comité de direction de trois à neuf membres qui est l’organe exécutif du Conseil Ouvrier et qui assumera également des tâches à fixer ultérieurement.

4. Le directeur est l’employé de l’usine. C’est le Conseil Ouvrier qui élit le directeur et les employés supérieurs. Cette élection est précédée d’un concours public annoncé par le comité de direction.

5. Le directeur, gérant des affaires de l’entreprise, est responsable devant le Conseil Ouvrier.

6. Le conseil Ouvrier se réserve à lui-même les droits suivants :

• Approbation de tous les plans de l’entreprise ;

• Décision de la fixation et de l’emploi de fonds de salaire ;

• Décision de tout contrat avec l’étranger ;

• Décision de l’opération de toute affaire de crédit.

7. De même, le Conseil Ouvrier tranche, en cas de conflit, d’embauche et de licenciement de tout travailleur.

8. Il approuve les balances financières et décide de l’utilisation des bénéfices.

9. Le Conseil Ouvrier prend en main les affaires sociales de l’entreprise. »


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