Hongrie : la pression est maintenue.
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Hongrie : la pression est maintenue.
Concernant la manif des étudiantEs de mercredi 19 décembre 2012, on parle partout de quelques milliers de participantEs, tandis que vendredi 21 décembre entre 150-200 manifestantEs ont écouté les intervenantEs, la plupart SDF, sur la place Kossuth qui revendiquaient une loi sur le droit de l’habitat.
Les représentantEs du Réseau des étudiantEs ont aussi joint l’initiative du groupe La Ville Est à Tous, et une militante du Réseau a aussi exprimé l’importance de la solidarité des différents groupes sociaux.
Cette manifestation a été soutenue par l’association NANE, qui défend les droits des femmes et lutte contre la violence au sein de la famille.
200 étudiantEs ont manifesté sur la place Széll Kálmán (ex place Moscou) oú ils ont brulé des copies et aussi les pièces originales du contrat d’étudiant,lequel oblige les étudiant(e)s á travailler en Hongrie quand ils/elles obtiennent leurs diplômes.
La jeune étudiante (en première année de sociologie à l’ELTE) qui représentait le Réseau en entrant à la radio mercredi soir, a eu le courage de faire un enregistrement "pirate" de la conversation qu’elle a eu avec les journalistes de la radio.
Selon ce témoignage qu’elle a donné pour publication au groupe "transparent.hu" ces dernier(e)s - qui se veulent "journalistes" - ont essayé de la convaincre que les étudiant(e)s n’ont plus de raison de manifester et de publier leurs revendications à la radio, parce que le gouvernement a donné une réponse positive.
La valeur de la parole des "journalistes" du gouvernement est devenue bien visible á partir de la première phrase du speaker du journal de 21 heures, quand il n’a pas suivi le texte des étudiant(e)s comme promis.
L’enregistrement clandestin est retransmis sur plusieurs chaines depuis lors, en démasquant clairement les moyens du gouvernement et ses serviteurs.
La HÖOK (Conférence nationale des conseils des étudiant(e)s) reprend aujourd’hui les négociations avec le ministre des ressources humaines, parce qu’elle voit un certain changement positif dans la position du gouvernement, concernant les places subventionnées.
Hier, le ministre a publié sa décision dans le Journal Officiel : en 2013, 55 mille étudiant(e)s pourront commencer leurs études sans frais.
Le même jour, le porte-parole du gouvernement a pourtant déclaré que les étudiant(e)s auront 75000 place subventionnées en 2013 - ce qui montre bien que les actions du gouvernement sont encore totalement confuses en la matière.
Notre Correspondant à Budapest.
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