ALGERIE : Affrontements à Laghouat, des bombes lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants. Les jeunes se sont rassemblés pour manifester leur soutien aux chômeurs arrêtés mercredi.

vendredi 22 février 2013
par  onvaulxmieuxqueca
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Source : Syndicaliste de lutte
vendredi 22 février 2013

COMMUNIQUE URGENT LADDH LAGHOUAT

Ligue Algérienne pour la défense des droits de l’homme Laghouat

Laghouat
Laghouat le 22-02-2013

Les affrontements entre les jeunes et les force Anti-émeutes viennent de reprendre à Laghouat.

Les autorités de Laghouat, à savoir le Waly et le chef de sureté, ont décidé de raser la ville de la carte selon le déroulement des événements. L’utilisation de la force abusive de la part des forces de l’ordre qui ne cesse d’augmenter est très inquiétante. Depuis une heure et demi, toute la région des Beaux Lieux, à savoir Ksar Bezaim et Ksar Faroug sont encerclés et les policiers utilisent excessivement les balles en caoutchouc et les bombes lacrymogènes.

Le Waly et le chef de sureté de Laghouat, ont-ils déclaré la guère à la société civile ? Quelle signification pouvons-nous donner à cette répression et à cette chasse au militant et tous ceux qui optent pour la lutte pacifique.

Cette répression brutale, déclenché depuis avant-hier qui cible les militants qui organisent des protestations pacifiques avec à leur tête le jeune Mohamed Rag, qui a été arrêté dans son lieu de travail et a été jeté en prison avec cinq autres militants.

Ils seront jugés le 26 Février prochains avec 13 autres jeunes libérés hier pour des délits créés de toutes pièces. Cela prouve cette volonté des autorités locales à entrainer la région dans la violence.

Sans une intervention directe des autorités nationales pour mettre un terme à ces dérapages très dangereux qui ciblent la population de Laghouat, on ne peut exclure que cette politique soit le fruit d’une décision nationale pour faire diversion par rapport aux scandales à répétition de corruption au sommet de l’état sur lesquels se concentrent les médias.

Nous appelons toutes les forces de la société civile, ainsi que les instances internationales à intervenir pour mettre un terme à cette politique de répression des mouvements pacifiques par la violence.
Le président Yacine Zaid

Publié par Yacine Zaid à 16:36

 
Source : TSA (Tout Sur l’Algérie)

Affrontements à Laghouat : des bombes lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants

Hadjer Guenanfa

Les forces antiémeute ont utilisé des bombes lacrymogènes et des balles en caoutchouc, ce vendredi 22 février, pour disperser des rassemblements de jeunes à Kasr El Bazaïm et Kasr El Ferroudj, dans la wilaya de Laghouat, a appris TSA de Yacine Zaïd, président du bureau local de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH).

« L’émeute a éclaté juste après la grande prière. Les jeunes se sont rassemblés pour manifester leur soutien aux chômeurs arrêtés mercredi. Les agents de la police ont usé de bombes lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour les disperser », a t il expliqué.

Mercredi, plusieurs jeunes chômeurs ont été arrêtés par la police lors d’une manifestation devant l’Agence nationale de l’emploi (Anem) à Laghouat.

Le lendemain, 17 personnes ont été présentées devant le parquet de la République, selon Yacine Zaïd. « Six militants pacifiques [du Comité national de défense des droits des chômeurs], considérés comme des meneurs, sont toujours en prison.

Treize autres manifestants ont été relâchés. Mais tous seront aussi poursuivis en justice pour attroupement, incitation à attroupement et destruction de biens d’autrui », a ajouté M. Zaïd, qui accuse « le wali et le chef de la sûreté de la wilaya de Laghouat » « d’étouffer les manifestations pacifiques ». « C’est une déclaration de guerre contre la société civile », a t il estimé.


Source : Liberté

Laghouat Ils brûlent leur diplôme en signe de révolte

Par : Rubrique Radar

Le dernier “coup de tête”, une forme particulière de rébellion, date du début de la semaine écoulée, lorsque des jeunes diplômés de Laghouat ont brûlé leur diplôme, au vu et au su de tous, devant le siège de l’Anem du chef-lieu de wilaya.

M. Bachir, ingénieur d’État en communication de l’université de Laghouat, est l’un des étudiants à avoir commis cet acte. Une autre forme d’attirer l’attention des médias, mais qui n’a fait réagir aucune autorité, ni locale ni nationale, nous disent-ils.


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