Pilpa : Un an de grève sous gestion ouvrière, pour garder l’emploi.

vendredi 2 mai 2014
par  onvaulxmieuxqueca
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Pilpa : Un an de grève sous gestion ouvrière, pour garder l’emploi.



Source : Médiapart

Le pari Scop des ouvriers glaciers

Photographe : Patrick Artinian
Leurs premières glaces en tant que patrons de leur entreprise viennent de sortir de la ligne de fabrication, moins d’un an après que R&R (2e groupe glacier européen) a fermé l’usine Pilpa de Carcassonne (Aude). Aujourd’hui, dix-neuf des anciens salariés ont repris l’activité en se rassemblant dans la Scop La Fabrique du Sud.

Sur ce thème, voir aussi nos autres portfolios :
http://www.mediapart.fr/portfolios/le-pari-scop-des-ouvriers-glaciers

Les premières glaces sont sur les palettes, prêtes à être livrées. R&R Ice Cream avait racheté l’entreprise Pilpa en 2011. Un an après, le groupe britannique annonce la cessation des activités. Les négociations dureront un an encore entre cette annonce et la fermeture de l’usine. Christophe Barbier, l’ancien syndicaliste devenu président de la Scop, se rappelle le comité d’entreprise où la décision fut annoncée, alors que les carnets de commande étaient pleins.


Ex-Pilpa : « Le coup de bambou de la fermeture... par Mediapart

19 anciens salariés de Pilpa se sont associés pour créer leur entreprise sous forme de Scop. Les simulations à 10 salariés étaient moins risquées, explique Christophe Barbier, le directeur de la Scop.


Ex-Pilpa : « la décision de fonder une scop » par Mediapart

À l’étiquetage des boîtes. L’accord négocié avec l’ancien propriétaire prévoit une non-concurrence entre l’activité de la Scop et celle de R&R. Il faut donc élaborer ses propres recettes pour séduire le marché, raconte Bernard Fabre, responsable recherche et développement à La Fabrique du Sud.


Ex-Pilpa : « trouver les bonnes recettes » par Mediapart

L’homme au bonnet rouge est un ancien salarié de Pilpa, qui n’a pas voulu participer à la fondation de la Scop. Il vient saluer ses anciens collègues alors que l’usine redémarre. Ci-dessous, Christophe Montsarrat a lui aussi jeté l’éponge : « L’annonce de la fermeture a vraiment été très très dure... »


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Argentine : le défi de l’« usine sans patron »
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