Une structure au service de Marine Le Pen soupçonnée d’escroquerie est mise en examen

mercredi 6 mai 2015
par  onvaulxmieuxqueca
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Source : Le Devoir
France

Une structure au service de Marine Le Pen soupçonnée d’escroquerie

6 mai 2015 |Agence France-Presse | Europe

Paris — Une petite structure au service de Marine Le Pen, la dirigeante du Front national (extrême droite), a été mise en examen (inculpée) mercredi d’escroquerie financière lors des élections législatives de 2012, a appris l’AFP de source proche du dossier.

Cette structure, un microparti appelé Jeanne (en référence à Jeanne d’Arc), a été inculpée dans le cadre d’une enquête sur le financement des campagnes du Front national.

L’enquête porte sur le financement des campagnes présidentielle et législatives 2012 et vise le Front national, la structure Jeanne et une société nommée Riwal, qui conçoit et réalise des documents de propagande pour le parti d’extrême droite. La structure Jeanne est soupçonnée d’avoir reçu un financement illicite de cette société dirigée par un proche de Marine Le Pen,Frédéric Chatillon.

Multiplication

Les micropartis, de petites structures politiques attachées à la promotion d’une personnalité politique qui se sont multipliées en France, sont soupçonnés de servir à contourner légalement la loi sur le financement des partis politiques, qui plafonne les dons aux partis politiques.

Lors des législatives, le microparti Jeanne a joué un rôle central en prêtant des fonds aux candidats frontistes tout en leur fournissant des kits électoraux fabriqués par la société Riwal.

Les enquêteurs soupçonnent que ce système en vase clos ait pu permettre à Riwal de charger l’addition et de pratiquer des surfacturations au préjudice final de l’État, qui rembourse les frais de campagne.

La société Riwal et son patron, Frédéric Chatillon, ont déjà été mis en examen pour financement illégal de parti politique, en l’occurrence le FN et la structure Jeanne. L’entreprise Riwal a aussi été mise en examen en tant que personne morale pour escroquerie.

Cette inculpation survient en plein conflit entre Marine Le Pen et son père Jean-Marie, cofondateur du Front national, qui a été suspendu lundi par la direction du parti d’extrême droite après des propos polémiques sur la Shoah et l’immigration. Jean-Marie Le Pen a le lendemain répudié sa fille et réclamé qu’elle se marie pour ne plus porter son nom.


Jean-Marie Le Pen et la Suisse

29 avril 2015 |Agence France-Presse | Europe

Paris — Le fondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, est soupçonné d’avoir détenu jusqu’en mai 2014 un compte bancaire caché en Suisse, une information qui intervient alors que le patriarche est en conflit avec sa fille Marine qui lui a succédé à la tête du parti d’extrême droite français.

Le parquet de Nanterre a indiqué mardi avoir reçu la veille un signalement de la cellule de renseignements financiers Tracfin concernant des soupçons de compte bancaire caché en Suisse ayant été détenu par le président d’honneur du FN.

« Ce signalement va être étudié […] pour décider des suites judiciaires à lui donner », a fait savoir le parquet, sans toutefois confirmer les détails et les montants évoqués par le site d’information en ligne.

D’après Mediapart, Jean-Marie Le Pen a « détenu un compte caché chez HSBC, puis à la Compagnie bancaire helvétique (CBH), à travers un trust placé sous la responsabilité légale de son majordome, Gérald Gérin ». Ce dernier est aussi l’assistant personnel de M. Le Pen.

« 2,2 millions d’euros ont été déposés sur le compte de ce trust, dont 1,7 million sous forme de lingots et de pièces d’or », selon le site, qui précise qu’après mai 2014, ces biens auraient été transférés aux Bahamas.


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