Vaulx Jazz : Vaulx-en-Velin Sauvons la culture et la solidarité.

mardi 8 novembre 2016
par  onvaulxmieuxqueca
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Vaulx Jazz : Vaulx-en-Velin Sauvons la culture et la solidarité.


Aujourd’hui vendredi 4 novembre 2016 à Vaulx-en-Velin se tient une Journée d’étude « Concilier droits culturels et développement culturel » en présence de nombreux représentants de collectivités territoriales, d’associations et acteurs culturels. Aujourd’hui vendredi 4 novembre 2016 à Vaulx-en-Velin le Comité A Vaulx Jazz 2018 lance une pétition en ligne (www.avaulxjazz2018.com) pour concilier droits culturels et développement culturel à travers une volonté partagée de faire perdurer le festival A Vaulx Jazz sur son rythme habituel.

En effet, nous avons récemment pris connaissance des propos tenus par l’élue à la Culture de Vaulx-en-Velin et du souhait de transformer le festival A Vaulx Jazz en biennale au profit du développement des moyens alloués à la biennale des cultures urbaines dont la première édition s’est tenue en novembre 2015.

A Vaulx Jazz a toujours été un modèle pour illustrer au mieux cette notion de respect et développement des droits culturels défendus par l’UNESCO.

A ce propos, la directrice de cette institution cite :

> "Le jazz est bien davantage qu’une musique : c’est un style de vie, un outil de dialogue et même de changement social.

> L’histoire du Jazz raconte le pouvoir de la musique à rassembler des artistes de cultures et d’horizons différents, comme levier d’intégration et de respect mutuel.

> Le jazz est un vecteur de liberté d’expression et un symbole d’unité et de paix.

> Il brise les barrières et crée des opportunités pour la compréhension mutuelle et la tolérance ; Il réduit les tensions entre les individus, groupes et communautés ; Il favorise l’égalité des sexes ; Il renforce le rôle des jeunes pour le changement social ; Il encourage l’innovation artistique, l’improvisation, de nouvelles formes d’expression, et l’intégration de formes musicales traditionnelles dans de nouvelles ; Il stimule le dialogue inter culturel et valorise les jeunes issus de milieux marginaux.

> Depuis plus d’un siècle le JAZZ*, le langage universel de la passion et de la bienveillance, a uni des peuples de cultures, de religions et de nationalités différentes. Il a favorisé et renforcé la communication ainsi que des partenariats entre des groupes hétérogènes.

> Il a de plus œuvré pour le processus de paix, et a révélé tout ce que nous avons en commun. Aucune forme d’art musical n’est plus puissante que le jazz comme outil diplomatique."

> Irina Bokova - Directrice générale de l’UNESCO

Aussi nous pensons que la plus belle manière de montrer l’exemple de cette conciliation des droits culturels et du développement culturel serait :

> - de maintenir A Vaulx Jazz,

> - de continuer à le soutenir et à renforcer les moyens qui lui sont consacrés.
De par sa diversité d’illustration de tous les styles réunis sous le vocable "JAZZ", de par la qualité de sa programmation, A Vaulx Jazz s’est placé comme l’un des grands festivals hexagonaux.

Ce faisant, il a grandement contribué à l’amélioration de l’image de la ville. Mais de plus, depuis sa création, A Vaulx Jazz a en effet toujours affirmé sa volonté d’aller à la rencontre de tous les Vaudais, dans les établissements scolaires, dans les institutions culturelles, dans les quartiers, dans les lieux de vie et de travail.

Plus que jamais, nous sommes certains que les acteurs du Jazz ont un rôle déterminant à jouer dans ce débat des droits et du développement culturels.
De par la nature même de leur art, ils sont les premiers défenseurs des liens tissés entre cultures savantes et cultures populaires.

Ces professionnels, viscéralement impliqués dans le processus de création et le développement culturel, mais aussi le Public, les techniciens, les enseignants, tous les citoyens sont d’ailleurs invités à formuler leurs réactions et à signer notre pétition sur le site dédié www.avaulxjazz2018.com.
>
> Le comité A Vaulx Jazz 2018


Note du site On vaulx mieux que ça.

> Les nazis ont interdit le jazz…et des périodes staliniennes des pays de l’Est également.

Un livre à lire

Swing à Berlin de Christophe Lambert

Un livre sur une base historique romancer

source : Vive les bêtises et aussi la lecture...

Goebbels, ministre de la propagande d’Hitler, a qualifié le jazz de musique dégénérée et l’a interdit. Mais en 1942

le moral des Allemands commence à sérieusement baisser et il veut créér une "musique de danse accentuée rythmiquement". Il va donc faire appel à Dussander un vieil homme qui est un musicien et joueur de jazz à la retraite. Il confie à celui-çi la mission de former un orchestre. Dussander va donc traverser de grandes villes allemandes où des jeunes gens musiciens et chanteurs espèrent être pris. Mais Dussander est d’une exigence redoutable et Müller, le fonctionnaire qui l’accompagne, a bien du mal à faire changer le vieil homme d’avis. Un pianiste va être trouvé par ce moyen. Un saxophoniste sera trouvé un peu par hasard. Müller imposera un contrebassiste et enfin un batteur sera trouvé dans la rue. Le travail va pouvoir commencer dans la maison de Dussander pour apprendre à ces garçons à jouer ensemble car le calendrier imposé par Goebbels est très serré : enregistrement, passage à la radio, tournée de concerts.

Mon avis : Si le thème s’inspire d’un fait qui a vraiment existé, Goebbels voulant créer un groupe de jazz, le reste est fictif. Il est d’ailleurs très intéressant de lire la note de l’auteur à la fin du roman pour comprendre les sources utilisées pour créer cette fiction.

J’ai dévoré ce titre avec beaucoup de plaisir. La constitution du groupe est effectivement le moment important et j’ai trouvé passionnant de voir comment Dussander s’y prenait pour faire découvrir le jazz, musique interdite, à ces jeunes gens et aussi pour créer un esprit de groupe entre eux.

La société allemande de l’époque me semble bien décrite : une partie fascinée et obéissante, une autre sceptique et enfin une dernière partie en opposition, muette ou assumée. Le lecteur pourra d’ailleurs rencontrer les membres de La rose blanche, un groupe de Résistants allemands.

Bien entendu la guerre est très présente dans ce récit avec les bombardements et l’effort de guerre demandé à la population mais aussi les théories racistes des nazis que ce soit à l’égard des tziganes, des juifs ou mêmes des enfants handicapés.

Je regrette presque que ce ne soit pas plus long car il y aurait eu des éléments qui auraient pû être un peu plus développés comme les relations entre certains personnage, leur personnalité ou leur sentiments et aussi la fin.


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