La municipalité du 8ème arrondissement de Budapest a lancé une attaque féroce contre les pauvres.
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Source : Notre Correspondant à Budapest
La municipalité du 8ème arrondissement de Budapest a lancé une attaque féroce contre les pauvres.
La municipalité du 8ème arrondissement de Budapest a lancé une attaque féroce contre les pauvres.
Apres avoir initié l’interdiction de vivre dans la rue (qui est depuis incorporée dans les lois), elle expulse les familles qui louent des appartements d’état.
C’est le dernier acte d’un processus dans lequel la fonction d’appartement social a été révoquée, afin de faire payer un loyer complet aux familles, gravement endettées, celles-ci sont mises à la rue.
Juste avant le 23 octobre un huissier est arrivé avec une douzaine de policiers pour expulser une femme ayant une tumeur cérébrale, un mari avec néphropathie, et leurs deux enfants dont un en attente d’une opération chirurgicale.
Si elle n’avait pas réussi à mettre son fils de 12 ans dans un institut d’enfants la veille de l’expulsion, il aurait été mis par force dans une structure d’état.
Les militantEs d’AVM* formaient une chaine vivante devant l’appartement : ils/elles se sont retrouvéEs, tiréEs par terre et menottéEs.
Selon les recherches d’AVM, moins de 10% des appartements de la municipalité sont loués comme appartements sociaux dans l’arrondissement tandis qu’à Budapest ce taux atteint 53%.
En revanche, 6% des appartements de l’arr. 8 sont vides dont la maintenance coûte 14 million HUF par an. L’AVM demande une médiation entre les « mal-logés » et l’autorité pour trouver une solution humaine, en vain.
L’état hongrois ne tolère pas les pauvres, mais sa politique fabrique des pauvres (plus de d’ 1/3 de la population).
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