La future coopérative La Papeterie De Docelles « cassée », par les pouvoir publics dans une totale indifférence médiatique, un bien triste nouvelle. Pour ce gouvernement c’est comme cela qu’on inverse la courbe du chômage ?

samedi 30 janvier 2016
par  onvaulxmieuxqueca
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La future coopérative La Papeterie De Docelles « cassée », par les pouvoir publics dans une totale indifférence médiatique, un bien triste nouvelle. Pour ce gouvernement c’est comme cela qu’on inverse la courbe du chômage ?

Source : Association Autogestion

Ci-dessous le message de Nicolas Prévot, ancien salarié et président de l’association Sauver la papeterie de Docelles.

Ce verdict tombe dans une totale indifférence médiatique.

Le soutien de la population locale a été fort mais très mal relayé à l’échelon national.

Nul doute que s’il y avait eu un fort courant dans l’opinion en faveur de cette initiative, le verdict aurait été différent.

Cette issue pointe nos faiblesses de mobilisation et plaide pour une fédération nationale de tous les groupes de soutien de ces reprises,

pour que plus jamais les pouvoirs publics puissent étouffer les initiatives de salariés offensifs et désireux de maintenir leur travail.

A débattre au plus vite.

Le tribunal de commerce donne raison à un groupe multinational qui préfère laisser une usine à l’abandon plutôt que de la céder aux anciens salariés qui avaient réussi à financer leur projet de reprise en Scop de 12 millions d’euros avec 160 emplois en deux ans. Au fait, elles sont où les flamboyantes promesses de la loi Florange ? C’est comme cela qu’on inverse la courbe du chômage ?

Cher(e) ami(e),

C’est avec une immense tristesse que nous vous communiquons le verdict de la cours d’appel qui a statuée sur nos requête.

Les conseillers prudhommaux (Jean Suquet, Didier Lecomte, Jacqueline Didier et Dominique Niol) s’étaient déclarés incompétents...

Au tribunal de commerce, les juges (Alain Cambon, Alain Weil et Bruno Vernin) ne s’étaient livrés qu’à une analyse formelle des engagements des dirigeants d’UPM. Ils avaient conclu qu’ils ne constituaient pas un contrat de vente et nous avaient débouté de nos demandes...

Les nombreux soutiens que nous avons recueilli (trop nombreux pour être tous cité et dont vous faites parti) ont été insuffisant à faire entendre la voix de la raison social et économique.

Reprenant les arguments d’UPM et balayant les nôtres, les juges de la cours d’appel (Sylvie Meslin, Claude Soin et Martine Klughertz) ont choisi de donner raison à ceux qui malmène notre économie et notre territoire, sans aucune considération pour les préoccupations de nos concitoyens.

Jugeant nos plaintes irrecevables, ils nous condamnent au chômage !

Le tribunal de commerce donne raison à un groupe multinational qui préfère laisser une usine à l’abandon plutôt que de la céder aux anciens salariés qui avaient réussi à financer leur projet de reprise en Scop de 12 millions d’euros avec 160 emplois en deux ans. Au fait, elles sont où les flamboyantes promesses de la loi Florange ? C’est comme cela qu’on inverse la courbe du chômage ?

Nous retiendrons les noms frappés d’infamie, de tous ceux qui ont décidé de ce désastre au côté de Jussi Pesonen (PDG finlandais d’UPM), Kari Stahlberg (vice-président finlandais d’UPM), Jean-Marc Louvet et Jean Kubiak (présidents d’UPM France).

Merci pour votre soutien,


Papeterie de Docelles : les ex-salariés ne lâchent rien ! Appel à solidarité pour une Scop.

http://onvaulxmieuxqueca.ouvaton.org/spip.php?article4578


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