Pour répondre à l’urgence sociale, la CGT appelle à la grève le 5 février...les gilets jaunes aussi ...soutien du NPA, de la France Insoumise...

vendredi 25 janvier 2019
par  onvaulxmieuxqueca
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Manifestation à Lyon le Mardi 05 Février 2019 : 11h30 De la place Bellecour à la Préfecture (quai Augagneur), en passant par la Chambre du Commerce et de l’Industrie (CCI)

la CGT appelle à la grève le 5 février

5 février : le grand débat sur le bitume

Publié le 23 jan. 2019

Grand débat, pourquoi ? Comment ? Convergence unitaire et journée du 5 février. Catherine Perret, dirigeante de la CGT répond aux questions de Sarah Delattre.


Source : Cgt

Pour répondre à l’urgence sociale, la CGT appelle à la grève le 5 février

Publié le 17 jan 2019

Depuis de nombreuses années, les politiques menées au service du capital par les gouvernements successifs génèrent de fortes injustices sociales, territoriales et fiscales. La CGT n’a cessé d’alerter les pouvoirs publics, de mobiliser dans les entreprises et les services contre des reformes régressives et pour une autre répartition des richesses produites dans le pays...

Depuis de nombreuses années, les politiques menées au service du capital par les gouvernements successifs génèrent de fortes injustices sociales, territoriales et fiscales.

La CGT n’a cessé d’alerter les pouvoirs publics, de mobiliser dans les entreprises et les services contre des reformes régressives et pour une autre répartition des richesses produites dans le pays.

Gouvernement et patronat sont restés sourds et sont responsables de la crise actuelle.

Ce ne sont pas les mesurettes récentes annoncées par le gouvernement en réponse au mouvement des gilets jaunes qui répondent aux urgences sociales.

Les 57 milliards d’euros versés aux actionnaires des grandes entreprises démontrent l’ampleur des richesses créées par les travailleurs.

Au-delà des mobilisations des citoyen-ne-s depuis de nombreuses semaines, il est indispensable de construire un rapport de force, notamment par la grève, pour imposer au patronat la redistribution des richesses.

La CGT appelle les salarié-e-s, les agent-e-s, les jeunes comme les retraité-e-s, les privé-e-s d’emploi à se mobiliser ensemble par la grève et les manifestations pour obtenir :

• une augmentation du Smic, du point d’indice, de tous les salaires et pensions ainsi que des minimas sociaux ;

• une réforme de la fiscalité : une refonte de l’impôt sur le revenu lui conférant une plus grande progressivité afin d’assurer une plus grande redistribution des richesses et d’alléger le poids de l’impôt indirect (TVA, TICPE) pénalisant les salariés et les ménages, le paiement des impôts en France de grandes sociétés (ex. : GAFA), une imposition plus forte des plus hauts revenus et de la détention de capital ;

• la suppression des aides publiques aux entreprises (CICE, et exonérations diverses, etc.) qui ne servent ni l’emploi, ni la revalorisation des salaires, ni l’investissement de l’appareil productif et mettent à mal notre protection sociale ;

• le développement des services publics, partout sur le territoire, en réponse aux besoins de la population, avec des moyens suffisants en personnels pour un bon exercice de leurs missions ;

• le respect des libertés publiques tel que le droit de manifester remis en cause par le gouvernement.

La CGT appelle à tenir des assemblées générales, sur tous les lieux de travail et dans tous les secteurs professionnels, pour réussir la grève et les manifestations le mardi 5 février 2019 et débattre des suites à construire dans la durée.
Montreuil, le 17 janvier 2019


Source : NPA

Refuser le « Grand débat », continuer le combat, préparer la grève du 5 février

Cela fait plus de deux mois que le mouvement des gilets jaunes percute la situation politique et sociale et rend crédible la possibilité de gagner contre Macron. Le « Grand débat », ou plutôt le Grand blabla, ne répondra pas aux attentes des classes populaires, et le « président des patrons » s’entête à appliquer son programme. Face à nos revendications sur les salaires et la justice fiscale, sa seule réponse est la répression brutale.

Leurs blabla, nos débats pour construire la mobilisation

Les médias ont beau diffuser des images de Macron en bras de chemises, le gouvernement n’est pas crédible. Le débat est complètement manipulé : zones en état d’urgence policière pour « protéger » la réunion, interventions des maires triées sur le volet par les préfets… Et lorsque les Gilets jaunes veulent intervenir, il leur faut entrer en force, comme cela a été le cas vendredi 18 janvier à Besançon lors d’une réunion organisée par le député LREM…

Le vrai débat se mène dans la mobilisation : sur les ronds-points, dans les manifs, et dans les assemblées générales. À l’ordre du jour, la stratégie du mouvement. L’idée du nécessaire élargissement fait son chemin avec un grand nombre de syndicalistes qui y participent, des rassemblements devant certaines entreprises pour obtenir des augmentations de salaires, des enseignantEs « Stylos rouges », et/ou des AG cherchant à impulser des luttes dans leurs secteurs...

En grève pour bloquer le pays

L’idée du blocage est dans la tête des Gilets jaunes depuis le début : ronds-points, péages, raffineries... C’est bien en touchant à l’économie que l’on peut construire un rapport de forces. Le mardi 5 février, la CGT appelle à la grève dans tous les secteurs professionnels. Beaucoup de gilets jaunes prennent positivement cet appel et proposent de commencer ce jour-là une grève générale reconductible. Dès maintenant, nous devons tou•te•s, gilets jaunes, syndicalistes, salariéEs, discuter de cette perspective sur nos lieux de travail.

Le problème des revenus - salaires, pensions et allocations - est la question clé de la mobilisation : gagner une augmentation de 300 euros pour tou•te•s, le SMIC à 1800 euros net, l’indexation des revenus sur les prix… C’est la meilleure façon d’augmenter le pouvoir d’achat et d’unifier l’ensemble du monde du travail.

Dégager Macron et son monde

Les Gilets jaunes font souffler un vent de contestation et montrent, semaine après semaine, leur détermination et leur capacité à affronter ce gouvernement : dans la rue mais aussi sur le terrain politique en refusant les cadres institutionnels de « débats » dans lesquels ce pouvoir cherche à les engluer.

Nous n’en pouvons plus de ce système capitaliste qui fait que 26 personnes détiennent autant de richesses que la moitié de l’humanité ! Et cette année encore, 40 milliards d’euros de CICE de cadeaux fiscaux sont donnés aux grandes entreprises. De l’argent, il y en a pour mettre en place des mesures d’urgence pour la population : pour les salaires, le développement des services publics (par l’embauche d’un million de fonctionnaires). Il faut supprimer le CICE, rétablir l’ISF… et en finir avec Macron et son système.
Mercredi 23 janvier 2019


Source : France Info

"Gilets jaunes" : Jean-Luc Mélenchon soutient l’appel d’Eric Drouet et de la CGT à une "grève générale" le 5 février

Le leader de La France insoumise a appelé à la "convergence entre le mouvement des ’gilets jaunes’ et du mouvement syndical".

Après Olivier Besancenot, Jean-Luc Mélenchon. Le chef de file de La France insoumise a affirmé, mercredi 23 janvier, qu’il soutenait l’appel à la "grève générale" pour le 5 février, formulé par la CGT et Eric Drouet, l’une des figures des "gilets jaunes".

"Les membres de l’intergroupe parlementaire (Assemblée nationale, Parlement européen, Sénat) sont convaincus de la nécessité de convergences entre le mouvement des ’gilets jaunes’ et du mouvement syndical", précise le communiqué. Cet intergroupe "regarde donc de manière favorable, attentive et intéressée la proposition de grève générale pour le 5 février et se prononcera pour y appeler et mobiliser, à l’issue de sa réunion le 29 janvier".

Un appel au "blocage total"

La CGT a appelé à la grève et à manifester sur tout le territoire, le 5 février, pour répondre à l’"urgence sociale". Le syndicat a réclamé une hausse du smic et une réforme de la fiscalité. Sur Facebook, Eric Drouet a appelé à transformer cette mobilisation en "blocage total".

De son côté, le porte-parole du NPA, Olivier Besancenot, a annoncé se joindre à cette initiative. "Jusqu’à présent, on avait un mouvement social, un mouvement syndical et les ’gilets jaunes’ qui se regardaient un peu en chiens de faïence, a-t-il affirmé. Là, il y a un geste qui a été fait du côté des ’gilets jaunes’ et je crois que ça doit interpeller les organisations syndicales, c’est peut-être le moment de la convergence."


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