Des milliers de salariés, jeunes, moins jeunes, de chômeurss, de retraités défilaient le 17 septembre
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Des milliers de salariés, jeunes, moins jeunes, de chômeurss, de retraités défilaient le 17 septembre
La presse préférera commenter le nombre de manifestants plutôt que de voir dans ce mouvement l’écho du mécontentement, des inquiétudes et des aspirations qui s’installent dans le pays, et la recherche de nouvelle formes d’expression et de mobilisation.
La prise de conscience générale grandit vite et les derniers évènements, en particulier l’annonce de la fermeture de l’usine de Bridgestone, mettent en lumière le fait que la crise sanitaire n’est finalement qu’une opportunité de plus pour les grands groupes et leurs actionnaires de faire plus d’argent :
pression sur les salaires, sur le temps de travail, les licenciement et les délocalisations en touchant au passage des milliards d’euros d’aides publiques que leur promet le plan de "relance".
La CGT exige que ces aides publiques soient versées aux entreprises sous conditions du développement de l’emploi, d’augmentation des salaires, de meilleures conditions de travail et de la mise en place d’actions concrètes pour la protection de l’environnement.
Une chose est sûre : ce 17 septembre, nous n’étions pas assez. Cependant, cette mobilisation nous aura donné plus de force pour retourner dans nos entreprises, et être utiles à nos collègues et faire grandir plus encore ce mouvement.
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