Québec : Journée de commémoration des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées – Le SPGQ solidaire des communautés autochtones...Justice pour Joyce

mardi 13 octobre 2020
par  onvaulxmieuxqueca
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Source : Presse-toi à gauche (Québec)

Journée de commémoration des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées – Le SPGQ solidaire des communautés autochtones

mardi 6 octobre 2020 / DE : Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)

En cette journée de commémoration des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées, le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) tient à exprimer sa solidarité envers les communautés frappées par ces drames.

Le syndicat dénonce également la discrimination systémique à l’endroit des peuples autochtones.

Le racisme auquel a été confrontée Joyce Echaquan, une femme atikamekw mère de sept enfants, à l’hôpital de Joliette dans les minutes précédant son décès est un douloureux rappel du travail qu’il reste à faire pour atteindre une véritable égalité.

Ce genre de situation choquante n’aurait jamais dû arriver et ne devrait plus jamais survenir.

Lors de la Commission vérité et réconciliation du Canada, de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec, des centaines de personnes ont témoigné courageusement pour que cessent les injustices et la violence.

Des rapports ont été écrits pour dénoncer des situations inacceptables. Malgré cela, force est de constater que les choses avancent lentement, trop lentement.

Des femmes et des filles autochtones continuent d’être victimes de violence et d’abus, de disparaître et d’être tuées. Le racisme continue aussi de faire des ravages. Cela doit cesser. Les gouvernements doivent travailler de concert avec les communautés autochtones afin que des gestes concrets soient posés pour mettre en place des solutions et en arriver à une véritable réconciliation.

Le SPGQ et ses 30 000 membres professionnels croient que chaque personne a le droit de vivre en sécurité et d’avoir de réelles chances de réussite.


Justice pour Joyce et toutes celles et ceux que l’on ne voit pas sur vidéo

mardi 6 octobre 2020 / DE : L’R des centres de femmes du Québec

L’R des centres de femmes du Québec a fait parvenir une lettre au Premier ministre du Québec, monsieur François Legault, de même qu’au ministre de la Santé et des Services sociaux, monsieur Christian Dubé, et à la direction du CISSS de Lanaudière afin de dénoncer le traitement inhumain réservé à madame Joyce Echaquan à l’hôpital de Joliette et de demander à ce que les personnes responsables de sa mort soient arrêtées et subissent un procès.

« Joyce Echaquan est décédée parce qu’elle est une femme autochtone. Il n’y a aucun doute sur cette question puisque, quelques heures avant sa mort, nous pouvions entendre les propos racistes des infirmières soignantes dans la vidéo enregistrée par madame Echaquan elle-même » décrit madame Diane Messier, présidente de L’R. À la veille du premier anniversaire du rapport de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec (CERP), la négligence criminelle ayant mené à la mort de madame Echaquan démontre une fois de trop que le racisme systémique est encore bien présent dans nos institutions.

Dans la lettre – qu’il invite ses membres et allié·e·s à s’approprier et à envoyer aux principaux concernés – L’R demande au Premier ministre de faire cesser immédiatement les violences perpétrées par les employé·e·s de l’État à l’égard des femmes autochtones et des personnes racisées. L’organisme apporte également son appui aux demandes faites par la famille de Joyce, par la communauté de Manawan et par Femmes Autochtones du Québec.

« Nous exigeons du gouvernement qu’il applique immédiatement les mesures demandées par les personnes concernées […]. Il faut que cette situation serve d’exemple pour l’entièreté du personnel soignant et des employé·e·s de l’État. Nous saluons le congédiement d’une infirmière ayant causé la mort de Joyce et l’ouverture d’une enquête du CISSS et du coroner, mais il ne peut y avoir deux systèmes de justice, les meurtriers sont des meurtriers.

Ainsi, nous voulons que les infirmières et le personnel de l’hôpital de Joliette responsables de la mort de madame Echaquan soient arrêtés et subissent un procès » conclut la lettre signée par le comité exécutif du plus grand regroupement féministe d’action communautaire autonome du Québec.


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