Cinéma/Mémoire. "Des Français sans Histoire". Qu’ils soient d’origine Gitane, Manouche, Yéniche, Rom ou tout simplement des personnes pauvres qui vivaient en roulotte, des citoyens français ont été internés en tant que "Nomades" durant la Seconde Guerre mondiale...de mai 1940 à mai 1946.

jeudi 29 septembre 2011
par  onvaulxmieuxqueca
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Source : l’atelier documentaire

Des Français sans Histoire

de Raphaël Pillosio / 2009 / 84 min.

En co-production avec 24 Images

Qu’ils soient d’origine Gitane, Manouche, Yéniche, Rom ou tout simplement des personnes pauvres qui vivaient en roulotte, des citoyens français ont été internés en tant que "Nomades" durant la Seconde Guerre mondiale. Plus de vingt-cinq camps, disséminés dans toute la France, ont emprisonné environ 6 000 personnes de mai 1940 à mai 1946.

Ce film part à la recherche des dernières survivances de ce passé, les lieux qui taisent cette Histoire et les quelques internés dont le souvenir demeure.

Disponible en DVD. 20€ frais de port compris. Nous contacter

l’atelier documentaire
9 rue du Couvent 33 000 Bordeaux
Tél : 06 12 50 18 00 / 06 23 20 58 84
atelierdocumentaire@yahoo.fr

2010, une année consacrée à la mémoire de l’internement des Tsiganes en France pendant la Seconde Guerre mondiale à l’initiative d’un collectif d’associations : http://www.memoires-tsiganes1939-1946.fr/

Une mémoire française

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2010, une année consacrée à la mémoire de l’internement des Tsiganes en France pendant la Seconde Guerre mondiale à l’initiative d’un collectif d’associations. Nous écrire

En France, de 1940 à 1946, de nombreuses familles (plus de six mille hommes, femmes, vieillards, enfants) furent internées dans des camps gérés par l’administration française, au seul motif qu’elles étaient Tsiganes, on disait alors nomades, on les nomme aujourd’hui Gens du voyage.

Nos livres d’histoire n’en disent rien. Les camps eux-mêmes ont disparu et la reconnaissance de ces faits n’a jamais eu lieu, ou si peu. Les Tsiganes sont restés absents de la mémoire collective française.
Alors que les derniers témoins vont se taire à jamais, il est urgent de mobiliser toutes les énergies pour mettre à jour les faits avec la plus grande précision, en montrer les mécanismes, et conduire dans le respect des victimes la restauration d’une mémoire presque perdue.
C’est dans cet esprit et avec ces objectifs qu’une année mémorielle intitulée " une mémoire française ", a été lancée en 2010, par un collectif d’associations. Cet évènement parrainé par le cinéaste Tony Gatlif, a reçu l’agrément du ministère de la défense, dans le cadre de l’année commémorative du 70ème anniversaire de la seconde guerre mondiale.

De nombreuses commémorations et actions d’information ont eu lieu au cours de cette année mémorielle qui ont permis de sensibiliser un public très large. Des conférences avec des historiens et des rencontres avec des survivants internés dans ces " camps français " ont été organisées aux quatre coins de la France. Que soient remerciés tous ceux qui, à l’instar de Raymond Gurême, interné au camp de Linas, ont accepté de témoigner de ces années de souffrance. Que soient également remerciés tous ceux qui ont participé à cet évènement.

Les archives de cette année mémorielles sont accessibles sur ce lien
http://www.memoires-tsiganes1939-1946.fr/archives.html et certains moments forts y sont mémorisés.

Si cet évènement prend fin sous la forme d’une année mémorielle, il se prolonge néanmoins sous d’autres formes. Les ressources de ce site ont pour objectif de permettre à tous ceux qui en ont la volonté, de poursuivre ce travail de mémoire et de reconnaissance.


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