Les Hongrois poursuivent leur mouvement contre la nouvelle loi travail

dimanche 20 janvier 2019
par  onvaulxmieuxqueca
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Hongrie samedi 19 janvier, la protestation contre la loi des heures supplémentaires ne faiblit pas, elle s’installe dans tout le pays et pas seulement à Budapest.

60 manifestations ou rassemblements, dont dans nombreuses des villes rurales. De très nombreux barrages filtrants dans tout le pays, à Budapest se sont les ponts qui ont été investi par les manifestants, mais la police à imposer difficilement que les manifestants soient sur les trottoirs (sous menace d’amende et d’arrestations).
« On vaulx mieux que ça »


Source : RFI

Les Hongrois poursuivent leur mouvement contre la nouvelle loi travail

Par RFI Publié le 19-01-2019

En Hongrie, plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi dans tout le pays. Une journée organisée à l’appel des syndicats et à laquelle ont participé l’opposition et des associations. Depuis décembre, les Hongrois descendent régulièrement dans la rue pour protester contre une nouvelle loi travail votée en décembre dernier par la droite nationaliste du Premier ministre Viktor Orban.

Le texte autorise un employeur à demander jusqu’à 400 heures supplémentaires par an à ses employés, tout en les payant 3 ans plus tard. A Budapest, la mobilisation était en léger recul par rapport au mois de décembre. Mais les Hongrois semblent déterminés à poursuivre le mouvement.

Avec notre correspondante à Budapest, Florence La Bruyère

Le froid glacial n’a pas empêché les Hongrois de descendre dans la rue. Ils étaient 2 000 à Miskolc, grande ville du nord, 1 500 à Pécs, ville universitaire dans le sud du pays. Ailleurs, ils ont protesté par centaines contre la loi travail et contre le régime autoritaire de Viktor Orban. Et des dizaines d’automobilistes ont exprimé leur colère en ralentissant la circulation.

Débrayage à l’usine Audi

A Budapest, 2 000 personnes ont manifesté en soutien aux syndicats. Ces derniers demandent le retrait de la loi travail et la modification du droit de grève. Un droit que le gouvernement Orban a beaucoup limité. Malgré cela, 4 000 ouvriers de l’usine automobile Audi ont débrayé vendredi. Et les syndicats de la fonction publique ont déposé un préavis pour cesser le travail.

« Si le gouvernement ne retire pas cette loi esclavagiste, il faudra faire grève », déclarait d’un ton déterminé Katalin, caissière dans un supermarché. Même si la mobilisation marque un léger recul, il est clair que le mécontentement gagne tout le pays.


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