Partout dans le monde des contres réformes réactionnaires de la santé, donnent les mêmes résultats.

dimanche 13 novembre 2016
par  onvaulxmieuxqueca
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Partout dans le monde des contres réformes réactionnaires de la santé, donnent les mêmes résultats.
Au Québec Les travailleurs et travailleuses du milieu de la santé sont à bout de souffle.

Source : Québec Solidaire

Épuisement des travailleurs et travailleuses de la santé - Il est temps que le gouvernement écoute le signal d’alarme

Aujour’hui, Marie Ève Meilleur, répondante politique pour l’APTS dans les Laurentides, Jean Lacharité, vice-président de la CSN, Marcel Gosselin, candidat solidaire dans Saint-Jérôme, ‎et Amir Khadir, député de Québec solidaire, ont unis leur voix pour faire entendre raison au ministre Barrette et au premier ministre Couillard.

Les travailleurs et travailleuses du milieu de la santé sont à bout de souffle ; quoi qu’en dise le gouvernement et malgré toute la bonne volonté et l’immense dévouement de ceux et celles-ci qui portent le réseau à bout de bras, les services aux patient.e.s sont affectés.

«  C’en est assez du déni, c’en est assez des mensonges éhontés. La population du Québec s’attend du gouvernement qu’il assume les conséquences de ses politiques dévastatrices. Le ministre Barrette, avec la complicité du premier ministre, tente d’asphyxier le système public de santé pour justifier l’instauration d’un système privé parallèle.

Pire, il déshabille carrément le réseau public pour habiller les cliniques privées, comme c’est le cas avec le personnel des CLSC forcé d’offrir leurs services aux GMF !‎ Pour Québec solidaire, il est évident que le gouvernement Couillard se permet d’utiliser son écrasante majorité à l’Assemblée nationale comme un chèque en blanc de la population. Mais la population du Québec n’a jamais dit « oui » à la privatisation du système de santé ; elle n’a jamais dit « oui » au mépris envers les infirmières, inhalothérapeutes, préposé.e.s, et j’en passe ; elle n’a jamais dit « oui » à la mainmise des médecins sur le système », lance Dr Amir Khadir

« Il est temps que la parole des professionnels du réseau soit entendue. La condescendance du ministre et du premier ministre à leur égard a assez duré. Et s’ils n’ont pas l’humilier de l’admettre eux-mêmes, nous nous en remettons à la population du Québec pour manifester son mécontentement.

Nous savons à quel point les travailleurs et travailleuses de la santé sont important.e.s pour les Québécois et Québécoises ; ce sont ceux et celles qui s’occupent de leurs parents, de leurs enfants, de leur frère malade, de leur amie inquiète, d’eux et d’elles. Quand notre système public s’effondre, c’est toute la population qui en paie le prix. Ça Québec solidaire l’a compris et a des propositions concrètes pour redonner au système les moyens de ses ambitions : l’instauration d’un pôle d’achat de médicaments groupés qui nous permettrait d’économiser 1,5 milliard de $, la maximisation des installations des CLSC pour en faire des portes d’entrée 24h et 7 jours, plus de pouvoirs aux infirmières praticiennes et bien d’autres », poursuit Marcel Gosselin.

« Les constats autour de la réforme Barrette sont accablants ; le plan Optilab, par exemple, aura de graves répercussions sur la vie des gens avec le non-respect des délais d’analyse, l’absence de fiabilité des échantillons, les risques de devoir reprendre des prélèvements, les retards dans le traitement des patients, les pertes d’emplois de qualité et d’expertise partout au Québec, la dévitalisation des régions. Les supercliniques GMF à but lucratif sous gestion privée des médecins réduiront elles aussi l’accès aux services de proximité.

Avec sa réforme, le ministre Barrette provoque l’effritement généralisé des services qu’il vient centraliser autour de l’hôpital. Il faut lui barrer le chemin, coûte que coûte », affirme Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

« Il est tout à fait absurde que les dirigeants du système s’entête à affirmer que l’on peut continuer à donner autant de services avec de moins en moins de monde, avec des congés de maladies et d’épuisements qui se multiplient et qui ne sont pas remplacés. Comme acteurs et actrices du milieu, nous devrions faire partie de la solution et pourtant le gouvernement nous traite comme des ennemis. C’est extrêmement difficile à vivre pour tout le monde, pour notre propre santé et pour le moral. Nos patient.e.s nous tiennent à cœur et c’est dur de les voir payer pour tout ça sans marge de manœuvre et avec toute la culpabilité qui, bien qu’elle ne devrait pas nous revenir, nous envahis tout de même », termine Marie Ève Meilleur, répondante politique pour l’APTS dans les Laurentides.


Source : Radio Canada

Amir Khadir écrit aux dirigeants du réseau de la santé pour leur demander de protéger les lanceurs d’alerte

Publié le vendredi 11 novembre 2016EXCLUSIF - Les infirmières de Sainte-Justine qui ont dénoncé leur surcharge de travail et les risques pour les patients auraient dû pouvoir le faire sans se cacher, sans crainte de représailles, croit le député de Québec solidaire.

Un texte de Thomas Gerbet

Dans une lettre adressée aux 22 directeurs des centres intégrés de santé et de services sociaux du Québec, obtenue par Radio-Canada, Amir Khadir les exhorte à respecter les lanceurs d’alerte.

Le député dénonce l’omerta qui règne dans les hôpitaux et dans l’ensemble du réseau. Il demande aux dirigeants des CISSS et des CIUSSS de « dissiper tout doute aux yeux du personnel » et les prie de rappeler aux employés
« qu’ils et elles ont entière liberté de parole pour s’adresser au public lorsque la sécurité et la qualité des services rendus à nos patients sont sérieusement et systématiquement menacées ».
Il est de notre responsabilité collective de protéger et soutenir les lanceurs d’alerte et de leur donner entière protection lorsque, pour l’intérêt public, des infirmières, des médecins ou des employés du réseau de santé veulent s’adresser aux journalistes pour mettre en lumière des décisions du gouvernement qui nuisent à l’intérêt public.

Extrait de la lettre d’Amir Khadir

Amir Khadir affirme avoir été « alarmé » par le témoignage des infirmières de l’unité des naissances de Sainte-Justine, cette semaine. Étant également médecin spécialiste en microbiologie-infectiologie, il est allé à leur rencontre au lendemain du reportage de Radio-Canada.
« On les croit, et nous n’acceptons pas le mépris affiché par mon collègue ministre de la Santé », écrit-il. Gaétan Barrette avait minimisé la portée du témoignage des infirmières en affirmant qu’il s’agissait d’un « sous-groupe » et d’une « manoeuvre syndicale » pour propager un message négatif.

Ces derniers jours, des médecins ont également dénoncé les conséquences de compressions budgétaires imposées depuis plusieurs années dans le système de santé québécois.

Extrait de la lettre d’Amir Khadir

« La situation actuelle leur fait porter à elles [les infirmières] et aux directions des établissements l’odieux des compressions budgétaires imposées par le gouvernement. Vous savez mieux que moi à quel point votre personnel est dévoué à la tâche. Mais aux premières lignes du bulldozer de la réorganisation-désorganisation des services, forcée par la gouverne autoritaire directe du ministre, le personnel déploie tous les efforts humains nécessaires, souvent au détriment de leur santé, pour composer avec les augmentations inadéquates de leur charge de travail. Mais jusqu’où allons-nous assister impuissants devant l’épidémie d’épuisement professionnel observée dans le réseau ? »

Amir Khadir affirme avoir reçu d’autres témoignages dénonçant des incidents.

Par exemple, il raconte avoir été contacté par l’infirmier d’un autre hôpital de Montréal : « Un patient est devenu bleu la semaine dernière, car les infirmières et préposés étaient trop débordés et personne n’était en mesure de se rendre au patient pour lui administrer de l’oxygène. [L’infirmier] préfère garder l’anonymat, par peur ! », se désole le député.

Le député de Mercier encourage les directeurs des établissements à faire eux-mêmes connaître au public les problèmes du réseau qui pourraient mettre en danger la sécurité et la qualité des soins. Il leur écrit que le devoir de loyauté du personnel de la santé doit aller à l’État et non pas au gouvernement.
 
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