Raymond Gurême est l’un des rares survivants d’une page occultée de l’histoire de France : celle de l’internement sur son sol de familles nomades, de 1940 à 1946.

vendredi 9 novembre 2012
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L’internement de quelque 6.500 "nomades" français par l’Etat français pendant la Seconde guerre mondiale est une histoire "non pas oubliée mais boycottée"


Source : RFI

lundi 05 septembre 2011

Raymond Gurême

Par Yasmine Chouaki

A 85 ans, Raymond Gurême est l’un des rares survivants d’une page occultée de l’histoire de France : celle de l’internement sur son sol de familles nomades, de 1940 à 1946. Dès 1940, sa famille fut victime des persécutions de Vichy à l’égard des Tsiganes, considérés comme des étrangers. Le livre Interdit aux Nomades, co-écrit par Isabelle Ligner et paru chez Calmann-Levy, témoigne de la souffrance des siens.

→ Une interview vidéo de Raymond Gurême sur le site de l’Ina.
http://www.ina.fr/video/VDD10012337/raymond-gureme-temoigne-sur-les-camps-de-tziganes-francais.fr.html

Raymond Gurême est l’un des derniers tziganes à avoir été interné dans des camps en France pendant la Seconde guerre mondiale. Il témoigne des conditions dans lesquelles lui et sa famille ont été traités dans ces camps. Il revient également sur l’après-guerre et sa situation actuelle.


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Les Tsiganes de France veulent la reconnaissance des persécutions de 1940-46

Par Isabelle Ligner, AFP, publié le 06/04/2010

PARIS - Des Tsiganes de France, appuyés par des historiens, ont appelé mardi les autorités françaises à reconnaître les persécutions dont ces Français furent victimes dans des camps de 1940 à 1946 et à abolir les discriminations qui les frappent toujours aujourd’hui.

250 Tsiganes, le 28 avril 2007 à Montreuil-Bellay, sur le site d’un ancien camp d’internement, après une marche silencieuse en mémoire des leurs, enfermés là pendant la Seconde guerre mondiale

L’internement de quelque 6.500 "nomades" français par l’Etat français pendant la Seconde guerre mondiale est une histoire "non pas oubliée mais boycottée", a affirmé le réalisateur Tony Gatlif lors d’une conférence de presse. "Revenir sur cette histoire est un devoir car cette population est toujours traitée avec un irrespect incroyable", a ajouté l’auteur du film "Liberté".

"Nous demandons la reconnaissance officielle de cet internement familial qui a frappé un grand nombre d’enfants et conduit à faire disparaître jusqu’à la mémoire même des familles touchées", a expliqué l’historienne Henriette Asséo du collectif "mémoire française" qui organise nombre d’évènements culturels sur cette question en 2010.

Mais pour le moment, le collectif parle seulement de "petites avancées" sur le sujet du côté du gouvernement.


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