Source : Notre Correspondant à Budapest.

Hongrie : Lutter, toujours lutter, contre les attaques du gouvernement et pour la SOLIDARITE avec les sans-abris, les réfugiés…

5 juillet 2015

Le Réseau des enseignantEs (OHA) a organisé une petite "performance" devant le parlement avant que les députés ne votent la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur qui annule complètement l’autonomie universitaire.

L’OHA pense que la saison actuelle n’est pas propice pour les manifs, mais il voulait montrer que les enseignantEs sont contre cette loi - c’est pourquoi mes collègues ont opté pour une contestation symbolique en forme d’un match de foot devant le parlement.

Les affiches géantes devant le parlement ont été t gardées pendant toute la nuit et encore aujourd’hui, pendant la session du parlement.

6 juillet 2015

Budapest : Une grande fête pour la défense des sans-abris Vendredi 10 juillet place Blaha Lujza

Un morceau de culture en solidarité avec les sans-abris.
L’action "Un morceau de culture" fête son anniversaire (déja !) le 10 juillet à la place Blaha Lujza, au milieu de Budapest. On attend des dons matériaux et on dansera au bal de rue entre 18 et 20 heures. Pour le week-end prochain vous en aurez le reportage.

7 juillet 2015

"Certains causent toujours, mais nous distribuons de l’eau"

Je n’arrive pas à traduire cette vidéo, mais vous comprendrez l’essentiel.
Szeged est une grande ville hongroise tout près de la frontière de la Serbie. Vous verrez une jeune femme qui explique aux volontaires que de l’autre côté env. 15000 réfugiéEs attendent qu’ils/elles puissent entrer en Hongrie.

Leur première halte, c’est Szeged.

L’état hongrois a fait fermer la gare pendant la nuit en expulsant petits bébés, vieillards et familles indifféremment.

Pourtant, la population les soutient - comme vous voyez - une nouvelle organisation civique s’est installée pour ce but et la solidarité pour la vie.

(Le titre de cette vidéo : "Certains causent toujours, mais nous distribuons de l’eau")
Comme vous pouvez voir les militantEs distribuent beaucoup d’autres choses nécessaires aussi : objets d’hygiène, vêtement, lait, etc.

C’est pour cette frontière que le parlement a voté cette idée scandaleuse d’une clôture (surnommée "instrument défensif temporaire" - la Hongrie ne construit pas de murs ou de clôtures…*).

*Pour qui connait notre correspondant à Budapest, il pratique un l’humour, politique perçant, ici un clin d’œil à cette contradiction entre la construction du mur (Berlin) les barbelés et leurs destructions…puis de nouveau un "instrument défensif temporaire".

8 juillet 2015

Face à la SOLIDARITE des volontaires autour des réfugiéEs, les « gardistes » néo-nazis tentent haineusement part « leur présence » de « casser » cet élan de solidarité.

La police anti-terreur se renforce également...

Seuls les refugiéEs semble ne pas être inquiet…ils et elles ont déjà malheureusement connu des situations beaucoup plus menaçantes.

Source : le Devoir
Hongrie

Budapest va de l’avant avec sa clôture anti-migrants

Budapest — Le parlement hongrois a voté lundi à une large majorité les lois nécessaires à la construction sur les 175 kilomètres de la frontière entre la Hongrie et la Serbie d’une clôture destinée à endiguer le flux des réfugiés qui tentent de rejoindre l’Europe de l’Ouest via ces deux pays.

Le parlement a adopté, par 151 voix contre 41, une série de lois qui rendent possible la mise en place de cette clôture, haute de quatre mètres, annoncée le mois passé par le premier ministre populiste Viktor Orban. La loi prévoit notamment l’expropriation des terrains se trouvant sur le tracé de la future clôture, sur une largeur de 10 mètres.

L’asile

La nouvelle législation, effective au 1er août, fusionne par ailleurs les procédures d’examen des demandes d’asile de manière à les rendre plus rapides et à limiter les possibilités de recours.

Le but est de « pouvoir identifier parmi les migrants ceux qui ont vraiment besoin de protection, par rapport à ceux qui sont typiquement des migrants économiques », a expliqué le ministre de l’Intérieur, Sandor Pinter, avant le vote.

« La Hongrie est confrontée à la plus grande pression de migrants de son histoire, ses capacités sont surchargées à hauteur de 130 % », a-t-il souligné.

Aux termes de la nouvelle loi, les migrants pourront être retenus jusqu’à la fin de la procédure les concernant dans des camps provisoires, où leur dossier sera instruit.

Au cours des deux dernières années, la Hongrie est devenue l’un des principaux pays de transit au sein de l’Union européenne pour des migrants qui tentent de rejoindre l’Autriche ou l’Allemagne. La plupart viennent d’Irak, d’Afghanistan, de Syrie et du Kosovo.

L’annonce le mois dernier de la construction de la clôture avait suscité la réprobation de Belgrade et de Bruxelles. Les postes-frontière entre les deux pays continueront de rester ouverts, a souligné Budapest.