Allemagne : la grève des conducteurs de trains entre dans sa 2ème semaine.

vendredi 3 septembre 2021
par  onvaulxmieuxqueca
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Allemagne : la grève des conducteurs de trains entre dans sa 2ème semaine.

Grève pour leurs salaires (récupérer les pertes de leurs pouvoirs d’achats), contre les projets ferroviaires destructeurs...contre les primes importantes distribuées aux cadres, pour la défense des libertés syndicales, cette grève est organisée par le syndicat GDL.

Cette grève est attaqué de toute part, sois disant elle serait un danger pour la république... Certains, cependant, ne veulent voir dans les grèves ferroviaires qu’un risque accru de contagion du Corona, comme l’expert sanitaire du SPD Karl Lauterbach.
Malgré ces propos anti-grève des médias et du patronat, une mobilisation de soutien s’organise en faveurs des grévistes, par un cercle indépendant de membres d’autres syndicats du DGB, de diverses personnalités.et des artistes.
Le 2ème magazine de soutien sera diffusé à 100 000 exemplaires, début de la semaine prochaine.
Le site « on vaulx mieux que ça » publie en avant-première ce journal...
A suivre.


traduction internet (donc sans nuance)
en avant première le magazine tiré à 100 000 exemplaires, distribuer début de la semaine prochaine.

Solidarité avec l’action industrielle du GDL

Non à l’application de la loi sur l’unité de la négociation collective

Le syndicat allemand des conducteurs de train (GDL) a prouvé à plusieurs reprises, lors de conflits sociaux au cours des 15 dernières années, qu’il défendait systématiquement les intérêts des employés des chemins de fer. Elle a donc fait l’objet d’une véritable campagne de haine de la part du conseil d’administration de la Deutsche Bahn AG, des associations d’employeurs et d’une grande partie des médias. Le cœur rationnel de la campagne est le suivant : si l’action industrielle est couronnée de succès, comme l’a fait le GDL tout récemment en 2014/15, cela servira d’exemple pour l’ensemble du mouvement syndical. Dans le cas de la GDL, un exemple est à prendre.

En période de pandémie et de crise, les rapports de force sociaux se sont développés en faveur des riches, des entreprises et des gouvernements et au détriment des précaires, des salariés et des syndicats. Ceux qui ont de l’argent et du pouvoir peuvent se retirer dans des yachts, des villas et des bureaux à domicile. Ceux qui doivent travailler dans des bureaux, des usines, des centres de services ou dans les transports publics s’exposent à des dangers de Corona beaucoup plus importants. La crise est exploitée sans vergogne par les entreprises et les gouvernements pour s’attaquer aux salaires réels et aux droits démocratiques et syndicaux. Dans cette situation, toute action industrielle pour plus de salaires et contre le démantèlement des droits mérite notre plein soutien.

Aujourd’hui, deux choses s’ajoutent : premièrement, la loi sur l’unité de la négociation collective doit être appliquée pour la première fois. Cette mesure a été adoptée par le Bundestag exactement à la fin de la lutte syndicale réussie de GDL en 2015, afin d’éliminer les " syndicats sectoriels " militants à l’avenir. Deuxièmement, le groupe ferroviaire est détenu à 100 % par le gouvernement fédéral. Le véritable adversaire est donc le gouvernement fédéral, qui est lui-même soutenu par les associations d’employeurs.

Selon la DB, les demandes de GDL ne peuvent être financées. En effet, l’entreprise ferroviaire dispose d’une tête d’eau en constante expansion, verse à ses cadres des primes même en temps de crise, mène de grands projets destructeurs tels que Stuttgart21 ou le tunnel ferroviaire longue distance de Francfort/M., qui dévorent des milliards d’euros, et poursuit une stratégie coûteuse et risquée en tant qu’acteur mondial. Le GDL ne demande que le maintien des salaires réels, un règlement comme dans le secteur public et la reconnaissance en tant que syndicat indépendant. Ce sont des revendications que tous les militants syndicaux doivent soutenir.

Trois des huit syndicats de la DGB, plus précisément Verdi, GEW et NGG, se sont prononcés contre la loi sur l’unité de la négociation collective en 2014/15. Ces paroles doivent maintenant être suivies d’actions. Cela signifie : la solidarité avec les collègues de la GDL est requise. Nous pratiquons cette solidarité. Nous appelons les gens à faire de même.

73 signataires : (à partir de 2.9.21)
(traduction partiel, fait sur internet)
https://streikzeitung-pro-gdl.de/plattform-unterstuetzerkreis/


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