Pologne juillet 1980, des « leçons » pour nos luttes d’aujourd’hui en France
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Pologne juillet 1980, des « leçons » pour nos luttes d’aujourd’hui en France
Comme une très grande partie des mouvement sociaux de grandes ampleurs, ce sont les femmes qui les déclenchent, pour être rapidement remplacées par des hommes et oubliées pendant un temps.
Ce fut le cas, dès le 1er juillet 1980 en Pologne, avec les ouvrières Anna Walentynowicz*, Alina Pienkowska, Ewa Ossowonos et bien d’autres ouvrières inconnues.
Lors du coup d’état du général au lunette noir, se sont les femmes, qui organiserons la solidarité, logements, nourritures des clandestins, écriture et impression des bulletins syndicaux. Consciente du poids de l’idéologique du pouvoir des hommes dans la société polonaise, elles laissent croire que c’est un mystérieux homme qui écrire les bulletins.
Mais aujourd’hui, nous aimerons mettre en avant les cinq premières revendications des grévistes du chantier naval Lénine de Gdansk, car ces cinq revendications résonnent particulièrement pour nous en ce début d’un immense social en France, pour les retraites, l’augmentation des salaires, égalité des salaires femmes/hommes…
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ON VAULX MIEUX QUE CA
* En 2000, elle refuse le titre de citoyenne honoraire de la ville de Gdańsk. À 74 ans, en situation matérielle difficile dans son petit studio d’un immeuble de Gdańsk où elle vit seule, elle demande une indemnité de 120 000 złotys (30 000 €) pour dommages physiques et moraux subis dans les années 1980. Elle est déboutée de sa demande par le tribunal de Gdańsk.
Informations, nombres de ces femmes soutiendront, le mouvement des femmes pour le droit à l’avortement.
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Mais où étaient les femmes de ce mouvement qui, en 1980 au moment de son pic de popularité, compta jusqu’à 10 millions de membres dont la moitié était des femmes ?
« Sans les femmes, il n’y aurait pas eu de résistance. Elles étaient organisatrices, éditrices, colporteuses, agentes de liaison. »
Sans leur réaction rapide, les grandes grèves d’août 1980 auraient, selon toute probabilité, pris fin au bout de trois jours et n’auraient pas accouché du gigantesque mouvement social que fut le syndicat indépendant Solidarność.
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