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Source : Mércé.hu

La circulation a été interrompue par les travailleurs qui construisent l’usine de batteries à Iváncsa, qui sont en grève en raison de problèmes de paiement

Lázár Benjamin potier
Jeudi 8 juin 2023

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Mercredi matin, des grévistes ont bloqué la circulation à proximité de l’usine de batteries d’Iváncsa, qui est toujours en construction, rapporte gulyasagyumedia.hu . Selon les informations du site, le sous-traitant d’une des sociétés (liée à István Garancsi, un entrepreneur proche du Fidesz) qui a construit l’usine dans la ville d’environ 3 000 habitants n’avait pas payé ses ouvriers depuis des semaines, c’est pourquoi 300-400 d’entre eux se sont mis en grève.

Les travailleurs ont fermé la route d’accès à l’usine de batteries et ont délibérément paralysé la circulation dans la colonie.

Dans les informations fournies au journal, le siège de la police du comté de Fejér (FVMRFK) a signalé que 300 travailleurs et plusieurs voitures bloquaient l’accès à la zone du parc industriel dans la matinée - en conséquence, des embouteillages se sont également développés sur un tronçon de la M6 Autoroute.

On peut voir dans les reportages en direct faits sur place que les dirigeants de la société SK, qui exploite l’usine, sont venus vers les ouvriers bloquant la route et ont négocié avec les grévistes avec l’aide d’un interprète. D’après ce qui est dit dans les vidéos, il peut y avoir des employés qui ils n’ont même pas touché leur salaire d’avril.

À la suite du blocus et de la grève, la direction de l’entreprise sud-coréenne, qui a été construite avec un soutien important du gouvernement, a promis de régler les arriérés le même jour. Les grévistes ont alors levé le barrage routier à 10h et ont commencé à travailler.

HVG avait déjà signalé fin mai que les entreprises hongroises mandatées par l’entreprise sud-coréenne qui construisait l’usine appartenaient à de petites entreprises hongroises.

Selon les informations du journal, il y a de petites entreprises hongroises qui se battent pour leur survie, car leur principal donneur d’ordre a reporté les paiements de quelques centaines de millions à un milliard pendant six mois.

Le client n’est pas directement SK On Hungary Kft., ni même SK Ecoengineering & Construction Co. Ltd., SK Ecoengineering & Construction Co. Ltd., mais plutôt la société sud-coréenne mandatée par SK Ecoengineering, Doboz Co. Ltd., ainsi en tant que filiale hongroise conjointe de certains particuliers sud-coréens, The Duct Építőipari Szolgáltató Kft., rapporte HVG.

Nous avons contacté le service communication de SK sur la Hongrie à ce sujet, mais nous n’avons reçu aucune réponse à nos questions jusqu’à la publication de l’article. Nous mettrons à jour l’article quand ils arriveront.

L’Europe libre a également signalé mercredi que plusieurs dizaines de personnes sont tombées malades il y a quelques jours dans l’usine de batteries d’Iváncsi, qui était en construction, après qu’une substance s’est retrouvée dans l’air et qu’elles l’ont inhalée.

Selon une source sur place, les personnes impliquées travaillaient sans vêtements de protection avec des métaux lourds tels que le cobalt et le nickel, lorsqu’une substance a été rejetée dans l’air dans la section des électrodes de l’usine, après l’avoir inhalée, elles ont vomi, ont eu la diarrhée, et quelques éruptions cutanées développées.

Tamás Székely, le président du Syndicat des travailleurs de la chimie, a déclaré à Szabad Europa qu’ils enquêtaient également sur l’affaire, jusqu’à présent, ils ont suffisamment d’informations pour que quelque chose ait mal tourné. La nouvelle a également été confirmée par le siège de la police du comté de Fejér :

"dans l’affaire susmentionnée, le département de police de Dunaújváros mène une procédure pour suspicion de délit de mise en danger par imprudence commis dans le cadre de l’emploi. Au stade actuel de la procédure, nous ne sommes pas en mesure de fournir plus d’informations sur la procédure pénale en cours."

Nous avions précédemment rapporté sur Mércé que 14 travailleurs d’une autre usine de SK, le site de Komárom, avaient été transportés à l’hôpital en janvier 2022 , avec des vomissements, des saignements de nez et des étourdissements, selon la presse.

Début mars, nous avons parlé de ce qui se passe à l’intérieur des usines de batteries, avec les habitants autour des usines et les ouvriers qui y travaillent, dans le podcast Mérce, avec Márton Czirfusz, un employé du Centre périphérique et membre du Helyzet Műhely, qui a publié une étude sur le sujet en début d’année , v comme avec deux journalistes de Merce.

Avec Bence Bogatin, qui s’est rendu à plusieurs reprises à Debrecen ces dernières semaines pour des manifestations contre l’usine de batteries , et avec Karina Csengel, qui a suivi le cas de l’usine Samsung de Göd, citée en exemple tant par le gouvernement que par l’opposition, d’une manière unique dans la presse hongroise pendant des années .

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