Hongrie : Comité d’organisation du Parlement Indépendant des ÉtudiantEs

lundi 20 juin 2016
par  onvaulxmieuxqueca
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Communiqué de presse

C’est le Comité d’organisation du Parlement Indépendant des ÉtudiantEs (des institutions secondaires) qui a demandé au Centre d’études de la jeunesse et de l’éducation (OITK) de la Faculté des sciences sociales de l’Univer-sité Loránd Eötvös (Budapest) faire une enquête sociologique sur le Parlement Indépendant des ÉtudiantEs, en septembre 2015.

L’OITK acceptait la demande et il étudiait, par les méthodes bien variés, les candidats, le campagne électoral et le vote, interviewait des candidatEs éluEs et non-éluEs, analysait les caractéristiques de l’Assemblée élue, observait le déroulement des séances d’automne et de printemps, ainsi que le travail en commissions et les travaux après la session de printemps avec les propositions et revendications et d’autres activités.

Les étudiantEs qui ont participé dans le groupe de recherche sont : Kristóf László Adorján ; Hanna Bióodó ; Barbara Gelle ; Dávid Hanustyák ; Nikolett Homoki ; Domonkos Sándor Krizbai ; Dávid Kruller, Regina Muli ; Annamária Sebestyén ; Eszter Vörös.
Le projet était dirigé par Mihály Csákó maître de conférence et président du Conseil de OITK.

Voici, le résumé de nos résultats :

Le Parlement Indépendant des ÉtudiantEs (FDP) est une innovation absolument originale qui donne réponse à la question : comment peut-on créer, en Hongrie, une représentation des étudiantEs autonome et non contrôlée par des institutions établies.

La possibilité technique est assurée par l’internet, mais la possibilité spirituelle était donnée dans la pensée libre et créative d’un groupe de jeunes.

À travers l’internet on peut assurer suffrage universel, anonyme pour chaque jeune entre 14 et 21 ans en Hongrie, il peut aussi servir la communication entre les électeurs/électrices et les candidatEs.

Bien que cela ne soit arrivé que très rarement, les organisateurs/-trices peuvent bien garder leur optimisme en voyant que le FDP devient de plus en plus connu dans le pays, et que les initiatives démocratiques des étudiantEs se multiplient : on voit le mouvement solidarité avec les enseignantEs, la création du Forum des étudiantEs lancé par des lycéens de Nyíregyháza (mais réalisé finalement par le FDP a cause de distance géographique de Nyíregyháza) et plusieurs autres initiatives qui sont nées sur cette base.

Le Parlement Indépendant des ÉtudiantEs suit strictement les principes démocratiques comme ils sont formulés par István Bibó dans le décalogue politique de ceux qui aiment la liberté, et la Déclaration des droits de l’élève par John Harris Loflin.

Techniquement, les organisateurs/-trices du FDP considèrent les régions officielles de la Hongrie comme districts électoraux parmi lesquels les 90 mandats du FDP sont distribués selon le taux des étudiantEs du secondaires dans la région.

Ceux parmi les candidatEs qui auront le plus mandats lesquels recevront le plus de voix. Chaque jeune entre 14 et 21 a le droit de ce présenter comme candidatE, mais il ou elle doit se présenter sur la liste des candidatEs.

Comme les électeurs/-trices semblent ne pas utiliser leur droit de vote dans plus qu’une région, on peut avoir l’impression que la connaissance devient le facteur principal dans les votes.

Nos analyses prouvent pourtant que les jeunes suivent des motifs rationnels quand ils/elles votent. Mener un campagne n’était pas très populaire en dépit du fait qu’il paye. Les jeunes votantEs ont pris en considération tous ce que les candidatEs ont rendu publique d’eux/elles-mêmes. Pourtant les inégalités sociale les plus graves de la Hongrie (inégalités géographique et la situation des apprentis dans le système scolaire) influencent la représentation dans le Parlement Indépendant des ÉtudiantEs aussi.

Bien que le niveau de conscience et de responsabilité soit très différent dans chaque adolescentE éluE, ceux qui se sont présentéEs aux sessions, ont travaillé séruieusement, ont mené des débats approfondis sur les propositions aussi aux sessions plénières qu’en commissions.

Tant il est vrai sur les débats face-à-face, tant il ne l’est pas sur la communication électronique. L’inefficacité de l’idée de continuer les débats dans l’espace virtuelle entre les deux sessions plénières va contre la théorie selon laquelle l’internet serait le milieu vital de la génération Y .

La résultat des débats du Parlement Indépendant des ÉtudiantEs prend la forme d’une série de propositions et revendications, présentée déjà au ministre des Ressources humaines.

Il n’a pas réagi pendant deux mois, mais une porte-parole du FDP a réussi à lui donner à main une autre copie du document.

Si on compare les listes des parlements 2015 et 2016 entre elles et les listes des propositions et revendications des enseignantEs ou encore du Forum des étudiantEs on trouve un similitude étonnant.

Comme nous n’avons trouvé aucun lien direct entre ces organisation, nous constatons que cette similitude exprime une expérience similaire concernant l’éducation publique en Hongrie.

La revendication la plus forte des étudiantEs est l’élargissement du principe de base du FDP : l’indépendance, l’expression libre des étudiantEs partout.


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