Les salariés de l’entreprise de la SAM à Viviez, dans l’Aveyron, occupent l’usine depuis l’annonce de sa liquidation par le tribunal de commerce. Ils n’entendent pas en rester là…
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Source : CGT
Publié le 12 jan 2022
Les salariés de l’entreprise de la SAM à Viviez, dans l’Aveyron, occupent l’usine depuis l’annonce de sa liquidation par le tribunal de commerce. Ils n’entendent pas en rester là…
Alors que l’activité devait se prolonger jusqu’au printemps, l’usine s’est arrêtée quelques jours seulement après l’annonce de Renault de ne pas soutenir le projet de reprise.
Un coup de poignard dans le dos qui n’a pas entamé la détermination des 340 métallos
Depuis le 26 novembre dernier, date de la mise en faillite de l’entreprise, les mobilisations et les actions de soutien se multiplient.
Les salariés et toute la population locale n’entendent pas baisser les bras.
Autour de l’usine occupée, le mercredi 1er décembre, plus de 6 000 personnes s’étaient rassemblées pour dire non à la casse de cet outil industriel devenu un symbole des conséquences de l’absence de politique industrielle en France.
Depuis, tous les jours, les SAM occupent le terrain pour que le silence ne retombe pas et pour garantir l’avenir de l’entreprise et de centaines de familles. Ils ont passé les réveillons de Noël et du Nouvel An sur place pour protéger les machines afin qu’elles ne soient pas vendues.
Mercredi 12 janvier, ils ont décidé de manifester devant le ministère de l’Économie à Bercy pour réclamer des comptes et imposer des solutions pour un redémarrage de l’activité de la SAM.
À l’occasion de ce rassemblement, au delà de l’avenir de la SAM, la CGT portera l’exigence du développement de l’emploi et de l’industrie dans notre pays.
Source France info
12 janvier 2022
Pas d’avancée pour les salariés de la Sam (société aveyronnaise de métallurgie) qui manifestaient à Paris
Environ 500 personnes ont manifesté devant le ministère de l’économie en soutien à la Sam. Aucune avancée selon les syndicalistes de l’entreprise aveyronnaise à l’issue d’un entretien avec Bruno Lemaire. »…
…
« L’occupation de l’usine continue
A la sortie de leur entretien avec le ministre de l’économie, Bruno Lemaire, les syndicalistes estimaient qu’il n’y avait pas d’avancée. Les salariés ont eu tout de même le sentiment d´être entendus. L´occupation de l´usine continue.
Reprise en 2017 par le groupe chinois Jinjiang, la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM) avait été placée en redressement judiciaire en décembre 2019. Son sort a été définitivement scellé le 26 novembre dernier, quand le tribunal de commerce de Toulouse a acté la cessation de son activité et sa liquidation après le refus de Renault de soutenir l’unique projet de reprise.
Depuis, environ 150 anciens salariés, sur les quelque 350 que comptaient l’usine, se relaient jour et nuit dans la fonderie, réclamant à Renault une "réparation du préjudice subi", mais aussi pour empêcher que les machines soient vendues aux enchères. Ils estiment aussi que l’État n’a pas fait tout son possible pour éviter la fermeture du site. »
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