Droits des femmes : "Je préfère être naïf qu’un nihiliste cynique et me battre pour ce en quoi je crois"
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Traduction internet
Source : Mèrce.hu
"Je préfère être naïf qu’un nihiliste cynique et me battre pour ce en quoi je crois"
Juhasz-B. Trésor
Dimanche 24 mars 2024
Le texte suivant a été publié dans le bulletin Mérce Lila, dans lequel nous publions des mini-entretiens avec des femmes actives dans divers domaines, accompagnés de recommandations d’articles et de programmes. Dans la newsletter, nous collectons nos contenus sur les droits des femmes et touchant spécifiquement les femmes toutes les 3 semaines, vous pouvez vous y abonner ici .
Fanny a 25 ans, bassiste d’ Hexa , travaille dans la - et enseigne le yoga.
Dans le groupe, elle voit de nombreux défis liés à la pratique de la musique en tant que femme.
L’expérience de leur batteur, par exemple, est qu’il reçoit souvent des conseils non sollicités « sur la manière de le faire de manière plus technique ». Celles-ci peuvent facilement conduire à l’insécurité, que Fanny ressent en elle-même - et dont elle voit beaucoup moins souvent les signes chez les hommes. Une autre difficulté de la scène est qu’il y a peu de musiciennes
"De nombreux événements avec uniquement des artistes masculins se déroulent sans problème et personne ne le remarque. Mais un événement où se produisent uniquement ou majoritairement des femmes sera un « événement féminin ».
Inviter des interprètes féminines peut ainsi devenir un geste - elles ont parfois le sentiment qu’on leur demande de constituer un « groupe de quota ».
Cela signifie un terrain difficile pour les artistes féminines, surtout après le Covid, alors que le nombre d’espaces publics a diminué et que de moins en moins de personnes vont aux concerts.
Le nom du groupe est inspiré du mot allemand Hexe, sorcière.
Fanny relie le concept aux femmes qui ont agi contre le système capitaliste et la productivité, qui « veulent faire quelque chose de leur propre chef », qui n’est pas dicté par les intérêts du capital ou de la société masculine, mais qui est nécessaire aux gens dans un sens plus large.
Et ce n’est pas facile : « le processus, c’est un peu comme apprendre une nouvelle langue ».
Il est important pour lui de laisser de la place à ses propres besoins et de ne pas toujours les subordonner aux autres.
Plusieurs personnes autour de lui sont aux prises avec cela. C’est pourquoi, après un burn-out dû aux multis, il a choisi l’enseignement du yoga, qui offre le bonheur de redécouvrir le mouvement et le corps.
Mais il voit aussi que le yoga peut facilement passer du statut d’affirmation à un autre engouement pour la performance ou à un outil de soins personnels capitalistes.
Si c’est juste à propos "comment ne pas être malade dans un mauvais système, ou comment ne pas le montrer quand on est malade, comment utiliser les outils que vous pouvez acheter dans le système pour prendre soin de vous, comment être productif et comment respecter les prescriptions de beauté normes (...). Mais j’espère que cela pourra également être utilisé pour vous faire réfléchir aux raisons pour lesquelles ce système est nul.
Il croit également que le bien-être et les soins personnels ne peuvent pas être simplement un processus individuel et que personne ne réussirait sans le soutien d’une communauté.
Elle apprend beaucoup d’autres femmes appartenant à des groupes féministes de gauche comme Gólya et Hexa, ou dans le cadre de thérapies de groupe féministes.
Comme matériel de lecture, je recommanderais le deuxième livre de Jenny Odell, Saving Time , et Kezdetben völ a kert d’Anna Lesznai . son roman. Sa musique préférée est l’album Petrol Girls Cut & Stitch . Le groupe chante sur la coopération communautaire, le féminisme, le viol, l’avortement ou le sens de la nation, Naive c. résumant tout ce que Fanny nous a dit :
"Je préfère être naïf qu’un nihiliste cynique et me battre pour les choses en lesquelles je crois."
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Image en vedette : Photo : Mérce / Juhász-B, Kincső
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