Il y a quelques semaines, bien à l’avance, le Syndicat des enseignants a annoncé ce qui était initialement une "Giga manifestation" et maintenant une "Véritable consultation nationale pour l’éducation !" événement, qui depuis lors a reçu des commentaires de plus de dix mille personnes sur Facebook, et en effet plusieurs milliers se sont présentés.

Le mouvement du syndicat était soutenu par l’ Association hongroise des travailleurs d’urgence (MOMSZ) et le Front étudiant uni représentant les étudiants, et le co-organisateur de la manifestation était le mouvement noÁr.

Selon l’inscription de PSZ, c’est aussi une organisation de soutien à l’événement
• le lycée Hermann Ottó de Miskolc ;
• professeur István Hende ;
• Klára Pataki, éducatrice spécialisée ;
• Bori Széplábi chanteur, parent, enseignant ;
• l’entrepreneur Gábor Bojár ;
• Szilágyi Kitty est institutrice de maternelle ;
• professeur Dániel Horváth ;
• ainsi que le lycée professionnel d’art Nemes Nagy ;
• et l’événement est organisé par Amnesty International.
Selon le programme de la manifestation, les enseignants ont remis leur pétition au ministère de l’Intérieur à trois heures et quart, puis les participants ont marché vers la place Kossuth Lajos voisine. Ensuite, nous avons pu écouter des discours et des performances, entre autres, par les membres de la liste ci-dessus.

samedi 26 novembre 2022
Embrassez Soma Ábraham

La démonstration s’est terminée par une lumière aux flambeaux, et nous disons au revoir pour aujourd’hui

À la fin de la manifestation, les participants ont illuminé la place Kossuth avec des lampes de poche et des téléphones portables, avant de quitter les lieux discrètement et de manière ordonnée, comme le demandaient les organisateurs.

• Un dialogue méritoire et public sur le renouveau de l’éducation ! Informations authentiques du gouvernement et des médias publics !
• Halte au discrédit des enseignants et à l’intimidation des acteurs éducatifs ! Les enseignants licenciés ou remplacés doivent être réintégrés immédiatement ! Respect des professeurs !
• Droit de grève pour les enseignants !
• Une direction pédagogique responsable et compétente ! Un Ministère de l’Éducation indépendant !
• Moins de travail pour les étudiants et les enseignants !
• Une éducation et une formation de qualité, créatrices d’opportunités pour tous - de la maternelle à l’université !
• Des salaires compétitifs et durables pour ceux qui travaillent dans l’éducation !
• Un environnement de qualité du XXIe siècle pour l’apprentissage, l’enseignement et l’éducation !
• Liberté professionnelle et accompagnement dans l’éducation ! Programme national de base moderne ! Libre choix des manuels !"

Suite
Source : Mércé.hu

Le VIII. district Vörösmarty Mihály High School rejoint également la grève roulante

Vanessa Juhasz
28 novembre 2022

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"Quoi, le Budapest VIII. Les enseignants soussignés du lycée District Vörösmarty Mihály, à partir d’aujourd’hui, 28 novembre 2022, nous rejoindrons les courageux enseignants du lycée Eötvös József et commencerons un arrêt de travail continu"
– annoncé sur la page Facebook de l’école, où ils ont joint leurs demandes au gouvernement dans une déclaration signée.

Au total, 28 enseignants du lycée Vörösmarty Mihály ont rejoint le mouvement, au cours duquel il est prévu que les enseignants fassent grève en alternance.

Lundi 21 novembre, 36 enseignants du lycée Eötvös József ont annoncé une grève continue et la désobéissance civile , où ils poursuivront leur arrêt de travail jusqu’au 20 décembre.

Les deux écoles ont noté qu’ayant épuisé toutes les méthodes de protestation, elles tentent depuis des années d’attirer l’attention de la société et des décideurs sur les conditions qui prévalent dans l’enseignement public, mais leurs demandes sont restées sans réponse jusqu’à présent.

Auparavant , les syndicats avaient également proposé une grève roulante , dont le but était d’organiser des arrêts de travail à des jours différents dans chaque établissement. Cela rendrait la grève permanente, il y aurait une sorte d’action de protestation tous les jours et les enseignants n’auraient pas à entreprendre plus d’une journée d’arrêt de travail, qui serait déduite de leur salaire.

Les enseignants du lycée de Vörösmarty ont conjointement signé le cahier de revendications en 9 points remis samedi par les syndicats d’enseignants, puis ont exhorté leurs collègues à participer à la grève.

Les revendications des enseignants, signées par un total de 112 057 , sont les suivantes :
1. Un dialogue méritoire et public sur le renouveau de l’éducation ! Informations authentiques du gouvernement et des médias publics !
2. Halte au discrédit des enseignants et à l’intimidation des acteurs éducatifs ! Les enseignants licenciés ou remplacés doivent être réintégrés immédiatement ! Respect des professeurs !
3. Droit de grève pour les enseignants !
4. Une direction pédagogique responsable et compétente ! Un Ministère de l’Éducation indépendant !
5. Moins de travail pour les étudiants et les enseignants !
6. Une éducation et une formation de qualité, créatrices d’opportunités pour tous - de la maternelle à l’université !
7. Des salaires compétitifs et durables pour ceux qui travaillent dans l’éducation !
8. Un environnement de qualité du XXIe siècle pour l’apprentissage, l’enseignement et l’éducation !
9. Liberté professionnelle et accompagnement dans l’éducation ! Programme national de base moderne ! Libre choix des manuels !"

Le 26 novembre, plusieurs milliers de personnes sont descendues dans la rue pour attirer l’attention sur la crise de l’enseignement public.

Lors de la manifestation, le syndicat des enseignants a annoncé la date de la nouvelle grève nationale, prévue pour le 8 décembre, le gouvernement n’ayant toujours pas répondu aux revendications des syndicats. Le PSZ, représentant les parents, les élèves et les enseignants, a symboliquement remis la demande en 9 points des enseignants au ministère de l’Intérieur lors de l’événement, puis une "consultation nationale" sur la pétition s’est tenue sur la place Kossuth .

Bien que le gouvernement ne prévoit toujours pas d’augmentation substantielle des salaires des enseignants, des progrès ont été réalisés au niveau local. Comme nous l’avons signalé précédemment, deux jours après que les enseignants du lycée d’Óbuda ont annoncé une grève, le chef du district scolaire a dit aux enseignants mécontents par téléphone qu’ils paieraient leurs arriérés de salaire. « Vous voyez, ça vaut la peine de se battre ! a commenté un enseignant inquiet sur Facebook.

Nous avons un point de vue unique sur le monde : nous défendons les communautés de base, contre les systèmes qui dressent les gens les uns contre les autres et les paralysent. Nous opérons parce qu’il existe une communauté critique pour le système dont les membres, comme vous, rendent cela possible par l’activisme, l’action, l’écriture, la lecture, la distribution, le travail et l’argent. Nous savons que ce journal peut fonctionner tant qu’il y a une communauté qui y croit.
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