Aucun cours n’a eu lieu cette semaine, les enseignants roumains pourraient annoncer une grève générale la semaine prochaine

dimanche 21 mai 2023
par  onvaulxmieuxqueca
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Traduction internet
Source : Mércé.hu

Aucun cours n’a eu lieu cette semaine, les enseignants roumains pourraient annoncer une grève générale la semaine prochaine

Árpad Kocsis
Samedi 20 mai 2023

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Mercredi 17 mai, ils n’ont pas tenu leurs cours entre 11 heures et 13 heures, et si leurs revendications ne sont pas satisfaites d’ici la fin de la semaine, les enseignants roumains se mettront en grève générale, rapporte Maszol .

La semaine dernière, la Fédération des syndicats libres de l’éducation (FSLI), la Confédération syndicale Spiru Haret et la Confédération syndicale nationale Alma Mater ont organisé un rassemblement à Bucarest pour attirer l’attention sur les problèmes de l’éducation en Roumanie, notamment les bas salaires des enseignants. .
Leurs revendications comprennent une augmentation immédiate des salaires du personnel enseignant, sur le principe que les enseignants débutants reçoivent le salaire moyen national, et que les salaires des autres devraient être augmentés en conséquence, en fonction des années travaillées, du poste occupé, du diplôme et le diplôme obtenu.

Les syndicats veulent également que les salaires des employés soient ajustés annuellement en fonction du niveau de l’inflation (l’inflation était de 10 % en avril de cette année), pour payer les heures supplémentaires du personnel de soutien et non enseignant et pour donner au personnel enseignant les indemnités qui lui sont dues. Ils exigent également que le gouvernement rembourse les frais de transport, fournisse une aide à l’intégration et paie les jours de repos non utilisés pour les enseignants.

Les syndicats ont annoncé fin avril avoir commencé à récolter des signatures pour déclencher une grève générale.

Ils ont souligné que le gouvernement veut maximiser les dépenses de personnel en 2023 au niveau de 2022, mais dans le domaine de l’éducation, les enseignants ne considèrent pas cela comme faisable, car - selon la loi - le salaire des enseignants est déterminé sur la base du l’obtention d’un diplôme professionnel supérieur et le temps passé dans l’emploi augmente avec un changement de classe salariale.

Et tout cela s’est produit deux mois après que les syndicats ont établi une garde de grève à Bucarest. D’après cela, la grève est devenue nationale en trois semaines.

"Pour autant que je puisse voir autour de moi, la société soutient les grévistes, l’expérience montre qu’à ce moment une vague de grèves couvrant plusieurs secteurs commence. Les travailleurs de la santé manifesteront à partir de juin, si le gouvernement n’est pas d’accord avec eux, une grève générale commencera également dans le secteur de la santé à partir de juillet".

La journaliste de Marosvásárhely Parászka Boróka, une amie de Mérce sur Facebook, a commenté les événements , qui a également écrit que tous les enseignants de sa région, en Transylvanie, Marosvásárhely, étaient en grève.

En 2017, la majorité sociale-démocrate de l’époque a adopté une loi sur une augmentation progressive de 56 % des salaires des fonctionnaires en Roumanie.

Il n’y avait pas de couverture budgétaire pour les augmentations de salaire qui y étaient prévues, mais la loi n’a pas été modifiée, mais son application a été reportée. Aujourd’hui, un enseignant en Roumanie gagne environ 800 euros.
(Maszol, Merce)


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Image de couverture : Manifestation à Bucarest. (Source : Page Facebook de la Fédération des Syndicats de l’Enseignement Libre)


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