Nous avons découvert que l’industrie nucléaire française avait repris son trafic de déchets radioactifs vers la Sibérie depuis janvier dernier.
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En voilà un secret bien mal gardé...
Nous avons découvert que l’industrie nucléaire française avait repris son trafic de déchets radioactifs vers la Sibérie depuis janvier dernier. Cela peut paraître évident, mais pas pour les géants du secteur : on joue à cache-cache avec des enfants, pas avec des déchets nucléaires.
Il y a 10 ans, nous avions pourtant réussi à faire cesser toute exportation d’uranium français usé pour la Russie.
A l’époque, Areva (aujourd’hui Orano) et EDF avaient reconnu que cet arrêt intervenait pour des raisons économiques et environnementales.
Je veux agir
Aujourd’hui, le scandale se répète. L’uranium qu’Orano envoie en Russie est officiellement considéré comme une matière « valorisable », mais en 10 ans, pas une seule tonne de cet uranium n’a été recyclée. Le stock grossit de près de 1000 tonnes chaque année. Alors, pour continuer à nous imposer ce modèle en bout de course, les géants français du nucléaire ont remis en place un trafic opaque et dangereux avec l’industrie nucléaire russe.
Cette décision va à contre-courant de la protection de l’environnement et sonne encore plus déraisonnable à l’écoute des annonces du plan de relance France 2030 d’Emmanuel Macron qui avance de nouveaux financements pour le nucléaire.
J’agis dès maintenant |
La Sibérie ne doit pas être la poubelle radioactive de la France !
Le gouvernement français doit s’opposer à ces pratiques et empêcher que ses industries polluent en dehors de nos frontières.
Merci à toutes et tous pour votre soutien.
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