Israël : 400 000 manifestants à Tel-Aviv et plus de 30 000 à Jérusalem, un nouveau pic dans la contestation sociale

dimanche 4 septembre 2011
par  onvaulxmieuxqueca
popularité : 27%

Israël : 400 000 manifestants à Tel-Aviv et plus de 30 000 à Jérusalem, un nouveau pic dans la contestation sociale. Révolution Tunisienne en Syrie, révolution des indignés en Israël une nouvelle donne au Moyen Orient et dans le monde ? Si c’est le cas se sont de très bonnes nouvelles

Source RFI

« Je suis venu parce que j’ai eu un peu peur qu’il n’y ait personne...Le gouvernement doit repenser à comment ils partagent l’argent, comment ils partagent les ressources que nous payons par nos impôts. »

Israël -
Article publié le : samedi 03 septembre 2011 - Dernière modification le : samedi 03 septembre 2011

Mobilisation massive en Israël pour réclamer la « justice sociale »

Par RFI

En Israël, les organisateurs des manifestations contre les injustices sociales et la vie chère voulaient marquer le coup ce samedi 3 septembre. Ils ont appelé à une mobilisation massive dans les grandes villes du pays. Leur objectif : un million de manifestants. Les chaînes de télévision en Israël comptent 400 000 participants à Tel Aviv.

Avec notre correspondant à Tel-Aviv, Nicolas Falez

Les israéliens que l’on rencontre ce soir dans, la foule sont très différents les uns des autres. Il y a ceux qui portent des pancartes demandant la démission du Premier ministre Netanyahou et d’autres moins nombreux qui soutiennent toujours l’actuel chef du gouvernement.

Des manifestants de gauche et de droite, des retraités et des jeunes parents qui sont venus avec leurs enfants dans les poussettes. Mais tous se ressemblent lorsqu il s’agit d’évoquer les raisons de leurs présences : logement inabordable, dépenses d’éducation et de santé qui flambent et des salaires qui correspondent pas.

« J’ai un travail, confiait un manifestant, mais je dois calculer chaque dépense comme quand j’étais étudiant . »

Plusieurs orateurs mais aussi des chanteurs se succèdent sur la scène dressée sur Kikar Hamedina, une immense place de Tel Aviv. Entre chaque intervention, un slogan résonne dans la nuit, c’est celui que l’on entend depuis six semaines en Israël « Aham doresh Tzedek Hevratit » : le peuple exige la justice sociale. Israël : 400 000 manifestants, un nouveau pic dans la contestation sociale

TEL AVIV (AFP) - 03.09.2011 20:58

La contestation sociale a atteint samedi un nouveau pic quand 400.000 Israéliens ont déferlé dans le centre de Tel Aviv et dans une quinzaine de localités pour dénoncer le coût de la vie, selon les médias
Manifestation dans Tel Aviv, le 3 septembre 2011

La contestation sociale a atteint samedi un nouveau pic quand 400.000 Israéliens ont déferlé dans le centre de Tel Aviv et dans une quinzaine de localités pour dénoncer le coût de la vie, selon les médias


Source : TV5MONDE

Manifestation le 3 septembre 2011 à Tel Aviv

Par cette nouvelle démonstration de force, les organisateurs de la vague de contestation sociale ont estimé avoir prouvé la vitalité d’un mouvement populaire sans précédent, qui avait pourtant semblé donner des signes d’essouflement, huit semaines après son déclenchement.

Des manifestants dans Tel Aviv, le 3 septembre 2011

Les contestataires prônent l’instauration d’un "Etat-providence" et critiques la politique de privatisation des différents gouvernements israéliens depuis plusieurs décennies au détriment des services public : enseignement, santé, habitat.

AFP - Jack Guez
La contestation sociale a atteint samedi un nouveau pic quand 400.000 Israéliens ont déferlé dans le centre de Tel Aviv et dans une quinzaine de localités pour dénoncer le coût de la vie, selon les médias.
La vaste "Place de l’Etat" à Tel-Aviv était noire de monde, ont constaté les correspondants de l’AFP, les télévisions chiffrant cette foule à 300.000 alors que la police interrogée par se refusait à toute estimation.

"On nous a dit que le mouvement marquait le pas. Ce soir, nous avons démontré le contraire", a proclamé à la tribune l’une des figures du mouvement, Itzik Shmuli, secrétaire général de l’union des étudiant israéliens.

"Nous les nouveaux Israéliens sommes déterminés à poursuivre le combat pour une société plus juste et meilleure, en sachant qu’il sera long et difficile", a-t-il martelé.

Par cette nouvelle démonstration de force, les organisateurs de la vague de contestation sociale ont estimé avoir prouvé la vitalité d’un mouvement populaire sans précédent, qui avait pourtant semblé donner des signes d’essouflement, huit semaines après son déclenchement.

Selon les trois chaînes de télévision, le nombre total de manifestants dépassait le pic enregistré le 6 août, lorsque 300.000 Israéliens étaient descendus dans les rues pour ce qui avait alors été la plus grande manifestation sociale de l’histoire du pays.

"C’est un moment historique. Quand elle sera grande, ma fille se souviendra avec fierté d’avoir participé à plus grande manifestation sociale de l’histoire d’Israël", a déclaré Gali Zeitoun, une enseignante de 34 ans de Tel Aviv venue manifester avec sa fille de 4 ans.
Adi Markovitch, une graphiste de 28 ans, souhaitait dénoncer le coût de la vie : "Je veux rester vivre dans mon pays. Mais comment faire si je ne parviens pas à boucler les fins de mois ?".

L’informaticien Itaï Raphaeli, 34 ans, se félicite de ce que le mouvement soit déjà parvenu à bouleverser l’ordre des priorités dans le pays, en forçant les Israéliens "à tourner leurs regards sur les questions intérieures" de leur société.

Mais "sous sa forme présente, le mouvement a atteint son point d’orgue", estime-t-il, expliquant qu’il faudra désormais inventer de nouvelles formes d’action.

Les manifestants, parmi lesquels se trouvaient un grand nombre de jeunes, presque exclusivement laïcs, et comprenant de petits groupes d’Arabes israéliens, ont scandé "Le peuple exige la justice sociale", dans une atmosphère de kermesse.

Ils brandissaient des pancartes avec le portait du premier ministre Benjamin Netanyahu barré de l’inscription "Limogé" et des pancartes dénonçant "Un pays de lait et de miel... pas pour tous".

A Jérusalem, plus 30.000 manifestants se sont rassemblés devant la résidence du premier ministre et le même nombre de manifestants a été comptabilisé à Haïfa (nord d’Israël).

Les contestataires prônent l’instauration d’un "Etat-providence" et critiques la politique de privatisation des différents gouvernements israéliens depuis plusieurs décennies au détriment des services public : enseignement, santé, habitat.

Ils dénoncent tout particulièrement que la construction publique de logements bon marché ait pratiquement cessé dans le pays depuis une vingtaine d’années, ce qui a provoqué une hausse brutale des loyers, en particulier à Tel-Aviv.

En réponse, M. Netanyahu a créé une commission pour examiner un train de réformes. Mais les protestataires le soupçonnent de ne pas vouloir remettre en cause son credo ultra-libéral et de miser sur un essoufflement de la contestation.
© 2011 AFP


Source Radio Canada

Des centaines de milliers d’Israéliens dénoncent les injustices sociales
Mise à jour le samedi 3 septembre 2011 à 16 h 24 HAE

Des centaines de milliers d’Israéliens manifestaient, samedi soir, dans une quinzaine de localités pour dénoncer la hausse du coût de la vie.
Selon certains réseaux de télévision locaux, 300 000 personnes s’étaient réunies à Tel-Aviv seulement, devant la vaste Place de l’État. L’AFP évaluait de son côté la foule à 400 000 personnes.

Plus de 30 000 manifestants s’étaient en outre rassemblés devant la résidence du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, à Jérusalem, et autant étaient à Haïfa, dans le nord du pays.

Cette nouvelle journée de mobilisation pour une plus grande justice sociale s’inscrit dans un mouvement de contestation lancé il y a huit semaines. Les manifestants prônent l’instauration d’un État-providence.

Les revendications visaient tout d’abord les prix élevés de l’immobilier, mais elles se sont progressivement étendues aux coûts des produits alimentaires, de l’essence et de l’éducation.

Le premier ministre a créé une commission pour examiner un train de réformes, mais les contestataires l’accusent de vouloir gagner du temps en misant sur un essoufflement de la contestation.

Il s’agit de la crise intérieure la plus grave à laquelle le gouvernement a été confronté jusqu’à présent et de la plus grande manifestation sociale de l’histoire du pays.

Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Associated Press


Réaction sur internet

Israël, Grèce : les médias français censurent les indignés Le samedi 3 septembre 2011 était un jour important en Israël, des centaines de milliers d’indignés étaient appelés à descendre dans la rue et à camper contre la vie chère et pour exiger et créer une réelle démocratie.

Après une journée chargée, comportant d’ailleurs une assemblée d’indignés pour la démocratie réelle à Marseille, je me met devant mon ordinateur pour suivre les événements en Israël et en Grèce où des milliers de personnes se réunissent à Athènes et dans des dizaines de villes pour mettre en place et développer la démocratie réelle qui remplacera l’oligarchie (autrement appelée la démocratie représentative.)

Première constatation : je ne trouve rien dans les médias à propos des manifestations grecques, sur Twitter on peut en tapant Syntagma (nom de la place principale d’Athènes, lieu de la contestation démocratique) se rendre compte de l’importance des rassemblements.
J’ai de toute façon l’habitude, depuis plus de 3 mois, dès les débuts du mouvement 15M, des indignados, en Espagne, de voir les mobilisations démocratiques sans précédents passées sous-silence.
Après la Grèce, je passe à Israël, on trouve une dizaine d’articles relatant la mobilisation du 3 septembre, journée lors de laquelle les organisateurs espèrent voir défiler et participer un million de citoyens. Les médias sortent le chiffre de 400 000 personnes, ce qui représente la plus grande mobilisation populaire jamais survenue en Israël.

A mon grand plaisir, je trouve en Français un site internet qui relaie en direct les événements là-bas. Il s’agit du site officiel de la chambre de commerce France Israël.

Et quelle surprise quand je lis les propos du journaliste :
La presse internet francophone d’Israël, en dehors d’IsraelValley, est absente ce soir pour retransmettre le mouvement des tentes. Alors que toute la presse israélienne en hébreu et Anglais tient un direct, les médias de langue française "ignorent " cette lame de fond qui fait bouger les clivages politiques en Israël.

C’est trop beau pour le croire, un journaliste travaillant pour une chambre de commerce confirme nos pensées : les médias français choisissent leurs sujets et passent sous silence des événements importants.

http://www.lepost.fr/article/2011/09/03/2581943_israel-grece-les-medias-francais-censurent-les-indignes.html


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