Des manifestant ayant participé à des concerts de casseroles à Dijon commencent à recevoir des amendes de 68 euros réalisées sur la base d’images de vidéosurveillance pour "Emission de bruit portant atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme.
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Source : France Bleu
Des manifestant ayant participé à des concerts de casseroles à Dijon commencent à recevoir des amendes de 68 euros réalisées sur la base d’images de vidéosurveillance pour "Emission de bruit portant atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme."
Source : Midi Libre
La manifestation avait eu lieu à Dijon, le 7 mai, afin de protester contre la réforme des retraites. Selon le syndicat Solidaires, c’est la vidéosurveillance qui a permis aux autorités de dresser les procès-verbaux.
"Émission de bruit portant atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme". C’est pour ce motif que plusieurs personnes ont reçu, ces derniers jours à Dijon, des amendes de 68 €, ainsi que l’ont relayé plusieurs médias de Côte-d’Or.
Ces personnes avaient manifesté, le 7 mai dernier, pour protester contre la réforme des retraites. Elles étaient armées de casseroles, cet objet symbole des opposants à la loi validée quelques jours plus tôt à l’aide du 49.3. Ce jour-là, la centaine de manifestants voulait se faire entendre des députés Renaissance et du maire de Dijon, proche d’Emmanuel Macron, François Rebsamen, qui célébraient le premier anniversaire de la Cité de la Gastronomie et du Vin.
La comparaison avec l’arrêté "anti-casseroles" dans l’Hérault
Il était donc interdit de venir avec ses ustensiles de cuisine devant ce lieu imaginé pour valoriser le repas gastronomique des Français, mais ce qui a surtout choqué les syndicats, c’est que les procès-verbaux auraient été dressés à l’aide de la vidéosurveillance. "Les personnes qui reçoivent ces amendes n’ont pas fait l’objet d’interpellation ni de contrôle au moment de la manifestation. D’ailleurs, d’autres participants à différentes casserolades organisées à Dijon commencent à recevoir des amendes", relève Solidaires Côte-d’Or, qui rappelle notamment la polémique née dans l’Hérault d’un arrêté préfectoral interdisant "les dispositifs sonores portatifs" lors de la venue d’Emmanuel Macron à Ganges. Beaucoup l’avaient assimilé à un arrêté anti-casseroles, même si le préfet s’en était défendu.
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