France-Inter : Plus belle, la suite ?
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Source : France-Inter
Plus belle, la suite ?
Dimanche 13 novembre 2022
Diffusée du lundi au vendredi sur France 3, depuis le mois d’aout 2004, Plus belle la vie s’arrête, définitivement. Et laisse derrière elle des milliers de mètres carrés de studios, des techniciens, des auteurs, des producteurs. Un écosystème que les collectivités locales veulent conserver.
18 ans, 4.665 épisodes, c’est la série quotidienne la plus longue de l’histoire de la télévision française. Le feuilleton n’attire plus suffisamment de téléspectateurs, 2 millions et demi seulement. C’est deux fois moins qu’en 20011.
La série, tournée en studio et en extérieur, à Marseille, a participé au renouveau touristique de la ville, qui a attiré quatre millions de visiteurs en 2021.. Mais elle a surtout changé en profondeur l’écosystème audiovisuel. Avec une façon nouvelle d’écrire, des ateliers d’auteurs. Et la délocalisation d’une partie des tournages vers le sud de la France.
Avec 600 salariés à l’année, embauchés pour tourner plus belle la vie, des studios, des techniciens installés sur place, la région Sud est devenue un pôle incontournable pour les producteurs de séries et de cinéma : 500 tournages par an, c’est trois fois plus qu’il y a dix ans, avec des retombées colossales.
"Pour un euro d’argent public investi", explique le président de Provence Studios à Martiques Olivier Marchetti, "on compte entre 7 et 19 euros de retombées dans l’économie locale. Les productions, quand elles viennent sur un territoire, dépensent beaucoup d’argent ; Par exemple une série américaine, c’est 70 millions d’euros sur quelques semaines sur un territoire. Des taxis, des restaurants, des retombées pour les prestataires de services".
C’est cette dynamique que les responsables de collectivités et les sociétés de production essaient de conserver. Au total, Plus Belle la vie faisait travailler 5 a 600 intermittents, avec des structures de production déléguées, des décors colossaux.. Un budget de près de trente millions d’euros par an. En 2023, France Télévision a déjà prévu de conserver le même volume d’investissement. Et la ville espère bien garder son avance dans le secteur de la production, pour devenir grâce a des subventions promises l’an dernier par Emmanuel Macron "Capitale méditerranéenne du cinéma".
Plus belle, la suite ?
Un reportage de Maxime Fayolle
Prise de son : Nicolas Mathias
Réalisation : Jérôme Chelius assisté de Martine Meyssonnier et Thomas Lehetet.
Mixage : Stéphane Foulon
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https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/interception/interception-du-dimanche-13-novembre-2022-2432584
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