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Source Mèrce.hu

Les mouvements antifascistes ne permettront pas non plus aux nazis de diffuser leurs idées en toute tranquillité lors de la « Journée d’honneur » de cette année.

Arpád Kocsis

Mercredi 31 janvier 2024

"Cette année, comme les années précédentes, les fascistes tentent de gagner de nouveaux adeptes en falsifiant l’histoire.

La dite Un concert, un défilé et une tournée sont également organisés lors des manifestations « Journée d’Honneur ». C’est pourquoi nous invitons tout le monde à Széll Kálmán tér le 10 février à 14h30 pour protester ensemble contre la propagation des idées fascistes."- dit la déclaration du mouvement Autonomie intitulée Manifestation antifasciste contre la glorification des nazis envoyée à notre journal.

Manifestation antifasciste contre la « Journée d’honneur » néonazie
Photo : Dián Ákos / Mérce

Chaque année depuis 1997, des organisations d’extrême droite et néonazies commémorent la tentative de sortie de Buda, dans la soirée du 11 février 1945, par des unités allemandes et hongroises.

Au cours de l’épidémie , le général SS Karl Pfeffer-Wildenbruch, qui avait transformé Budapest en forteresse et fuyait l’armée soviétique, tenta de percer l’anneau de siège et de rejoindre les principales forces allemandes dans l’ouest de la Hongrie avec ses troupes restantes.

La commémoration de la « Journée d’honneur » est l’un des événements annuels les plus marquants de l’extrême droite hongroise.

En plus des commémorations et des mouvements ouvertement d’extrême droite et néo-nazis, ce que l’on appelle - qui a fait pendant un certain temps partie d’ une action sportive de masse de l’État et a reçu le soutien de l’État par l’intermédiaire de ses organisateurs - a lieu chaque année. également une « tournée commémorative de l’épidémie » , au cours de laquelle les organisateurs et les participants de la « tournée commémorative » commémorent les actions de l’armée allemande nazie et de leurs alliés hongrois.

Randonneurs du "Jour d’honneur"
Photo : Ákos Dián / Mérce

L’année dernière, la marche d’extrême droite s’est accompagnée de plusieurs atrocités .

Des militants d’extrême droite ont frappé des passants près de Széll Kálmán tér et ont abusé d’un journaliste à Normafa .

En outre, des membres d’un groupe ont attaqué des personnes soupçonnées d’être d’extrême droite dans plusieurs quartiers de Budapest.

Cependant, si la police a traité cette dernière affaire avec un zèle remarquable , elle n’a pas discuté de la série d’attentats fascistes à la hauteur de son poids.

Bien que la police ait interdit cette année l’organisation de deux réunions liées à la "Journée d’honneur", comme cela avait été le cas les années précédentes , les organisations d’extrême droite annoncent ouvertement le programme de cette année.

Cette année non plus, les lieux exacts ne sont pas inclus , ils sont gardés dans des conditions secrètes , mais dans le cadre de la tournée de l’éruption, en plus de la guirlande lumineuse organisée dans le château, le "jour d’honneur" est également inclus.

Budapest, le 8 février 2020.

Le 8 février 2020, des organisations d’extrême droite de Városmajor commémorent les soldats et les civils qui ont tenté de s’échapper du château de Buda encerclé par les troupes soviétiques le 11 février lors du siège de Budapest en 1945 sous le nom "Jour d’honneur".

La commémoration, à laquelle ont participé environ cinq cents personnes, a été organisée par la Légió Hungária et les Hammerskins hongrois. Environ cinq cents manifestants antifascistes ont protesté contre cette commémoration.
MTI/Tamas Kovacs

C’est pour cette raison que le mouvement antifasciste Autonomie se voit obligé d’agir contre la marche d’extrême droite.

L’annonce susmentionnée rappelle que l’événement "Journée d’honneur" "vise à falsifier des événements historiques afin de promouvoir le fascisme".

Les membres du mouvement Autonomiste voient que "la campagne de farces de l’année dernière" visait à "criminaliser" l’antifascisme, car "même si ce n’est que honteusement, la glorification du passé nazi fait partie de la politique de mémoire du gouvernement actuel".

Selon les membres du mouvement Autonome, l’antifascisme est un « minimum moral » et pour cette raison, outre les campagnes de chahut de l’année dernière, il est « très important » que de plus en plus de gens « expriment leur mécontentement » afin de de "ne pas répéter cette terrible période de l’histoire où des dizaines de millions de personnes ont été assassinées sur la base de leur naissance".

Le mouvement constate qu’« une résistance diversifiée contre la glorification du passé nazi s’organise partout. En Allemagne et en Autriche, non seulement les mouvements antifascistes, mais aussi la population locale tentent de limiter les événements nazis.

Le problème étant également international, il ne peut être combattu qu’au niveau international.

C’est pourquoi Stop à la glorification nazie fait partie de la contre-manifestation hongroise. campagne internationale".

Une interview des organisateurs de l’événement de l’année dernière a également été publiée dans notre journal .

Manifestation antifasciste contre la « Journée d’honneur » néonazie
Photo : Dián Ákos / Mérce

Le 10 février, l’Association des résistants et antifascistes hongrois (MEASZ) organisera également un événement. Commémorant le 79e anniversaire de la libération militaire de Budapest du régime fasciste et flèche , à partir de 10 heures du matin, Cipők, sur les rives du Danube, organise une manifestation de protestation au Mémorial de l’Holocauste de Budapest.

Selon les organisateurs, "nous ne pouvons pas rester les bras croisés car nous sommes choqués de voir que, à l’occasion de l’anniversaire de la victoire antifasciste à Budapest, des groupes paramilitaires hongrois et étrangers en costume nazi font à nouveau défiler Hitler à Budapest et ailleurs en Hongrie."

"Les idées représentant la brutalité et l’inhumanité sont de plus en plus fortes ces jours-ci, nous ne pouvons pas tolérer que la Hongrie soit l’un de ses foyers !" » dit dans leur déclaration envoyée à Mércé .

Image en vedette : MTI/Tamás Kovács