Source : Hanf.hu

Les éducateurs de tout le pays se sont mis en grève indéfiniment

Une grève illimitée des enseignants a commencé mercredi, les professeurs de tout le pays ayant décidé de ne pas accepter le poste. Les éducateurs protestataires, comme ces dernières semaines de désobéissance civile, insistent, outre l’importance du droit de grève, sur les revendications pour lesquelles la grève a été initialement déclarée : la réduction des salaires et des charges de travail, stoppant ainsi la baisse du recrutement des enseignants.

Après la grève d’avertissement du 31 janvier, les enseignants se remettront en grève à partir de mercredi - mais cette fois ils ont annoncé une pause indéfinie. Les syndicats qui organisent l’action en cours ont précédemment déclaré qu’ils suspendraient la manifestation s’ils pouvaient obtenir des résultats. Les parents expriment principalement leur soutien aux grévistes en n’emmenant pas leurs enfants à l’école, et les enseignants de plusieurs institutions ont demandé aux parents de le faire.

Les protestations des enseignants se sont poursuivies entre les deux mouvements, après que le gouvernement a imposé des conditions à la grève dans une ordonnance d’urgence qui, selon les éducateurs protestataires, a rendu la grève impossible dans la pratique. Autrement dit, ces dernières semaines, la plupart des écoles ont eu plusieurs écoles où une partie ou la totalité du corps professoral a décidé de ne pas organiser de cours.

Le décret contesté du gouvernement vise, entre autres, à fournir un service suffisant même pendant une grève, à savoir que 50 % des heures doivent être conservées pendant une grève. Les syndicats pédagogiques sont d’avis que l’organisation de la grève en Hongrie a rencontré des difficultés disproportionnées dans le passé , la rendant impossible. Par conséquent, les deux plus grands syndicats d’enseignants, le Syndicat des enseignants et l’Union démocratique des enseignants, ont contesté le décret du gouvernement devant la Cour constitutionnelle, mais en vain.
Il y aura ceux qui enseigneront aussi pendant la grève

L’un des enseignants de l’école primaire bilingue hongrois-anglais Ferenc Molnár de Ferencváros a expliqué à Magyar Hang comment les enseignants résolvent la nécessité de fournir des services suffisants pendant la grève actuelle.

- Nous ne savions pas ce que cela signifie de garder cinquante pour cent des cours : cinquante pour cent des cours des enseignants, cinquante pour cent des cours des enfants ou cinquante pour cent des cours qui devraient avoir lieu à l’école au total ? Nous l’avons résolu en n’enseignant pas les mercredis, jeudis et vendredis, et nous ferons également la grève mercredi, jeudi et vendredi prochains, mais ensuite nous enseignerons.
Donc on garde cinquante pour cent de nos heures tout au long de la grève », a-t-il dit. Il a déclaré que 32 personnes étaient en grève dans leur établissement et que la manifestation était soutenue par huit autres, c’est plus de la moitié de la faculté. Les autres organisent des cours, donc essentiellement certains des cours pour enfants ont également lieu, bien qu’il ait ajouté : la moitié des enfants ne sont pas venus.

L’ancien mouvement de désobéissance civile a même commencé au lycée Szent László de Kőbánya, où la faculté participe à la grève illimitée d’aujourd’hui, et mercredi matin, les parents de soutien se sont présentés à l’établissement.

Plusieurs autres établissements de Budapest participent à l’action, par exemple, seuls les enseignants de six établissements sont en grève à Wekerletelep, mais des cas de grève ont été signalés à Szeged et à Pécs. Les enseignants en grève prennent également des photos de groupe dans de nombreux endroits, comme ils l’ont fait pendant la désobéissance civile.

L’opposition maintient les revendications des enseignants

Plusieurs politiciens de l’opposition ont indiqué leur soutien au licenciement d’enseignants, dont Gergely Karácsony, maire de Budapest. - Allez, les professeurs ! L’éducation hongroise ! Avenir hongrois ! Le maire a écrit sur les réseaux sociaux. Lors de l’assemblée générale de la coalition d’opposition en Hongrie pour la Hongrie le 15 mars, Péter Márki-Zay, le candidat au poste de Premier ministre, a également exprimé son soutien aux enseignants contestataires.

Krisztina Baranyi, le maire de Ferencváros, a également exprimé son soutien. - En tant que parent et citoyen conscient, je soutiens leur lutte. Baranyi a écrit, ajoutant que plusieurs écoles et jardins d’enfants de Ferencváros sont fermés.
– « Payez nos professeurs ! La grève est un droit fondamental"
A Budapest, le gouvernement étudiant de 23 écoles de la capitale s’est montré solidaire des enseignants : de trois quartiers de la ville, la place des Héros, la place Fővám et la place Széll Kálmán, des milliers d’élèves se sont finalement rassemblés sur la place Kossuth.

Le 17 mars, à partir de 9h30, les ONG tiendront des ateliers tout au long de la journée au CEU . Parmi les organisateurs de l’événement, publié sur Facebook, figure l’un des fleurons du réseau Soros, Amnesty International, dont la Division de l’éducation aux droits de l’homme . Le programme est décrit comme suit :

„2022. Le 17 mars, deuxième jour de la grève nationale illimitée des enseignants, nous vous attendons pour notre événement d’une journée. Le 16, nous serons également présents pour les mouvements d’étudiants et d’étudiants en pédagogie, nous organisons donc notre journée de solidarité le 17 mars pour être l’occasion d’être aux côtés des enseignants et de dialoguer sur l’état de l’éducation, même si la grève s’éternise au
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Les enseignants sont en grève

Bien que les enseignants de nombreux établissements scolaires aient décidé de ne pas reprendre le travail depuis janvier, une fermeture nationale indéfinie des enseignants a commencé le 16 mars, rejointe par des enseignants de plusieurs établissements de l’Érd.
16 mars 2022 10 h 45
erdmost.hu

Destinataire : Gouvernement hongrois

Protégez l’éducation ! Rejoignons la grève ! Soutenons les grévistes !

Pourquoi c’est important ?
Parents, enseignants, éducateurs, étudiants, acteurs économiques - et tous les citoyens hongrois : nous et nos enfants sommes directement menacés par tout ce qui se passe dans l’éducation aujourd’hui !
Les salariés de l’enseignement public et de la formation professionnelle organisent leur première grève d’avertissement le 31 janvier, qui sera suivie d’un licenciement pour une durée indéterminée le 16 mars si le gouvernement ne veut toujours pas faire face à la crise. Faisons partie des grévistes en signant la pétition. Signalons aux décideurs que cela a suffi : il est temps d’arrêter les destructions qui ont caractérisé l’éducation ces dernières années !
Les salaires sont équilibrés au niveau du salaire minimum garanti, et les conditions deviennent de plus en plus tragiques - le gouvernement considère désormais l’enseignement public presque exclusivement comme un lieu pour les enfants. La plupart des personnes travaillant dans le secteur ont des problèmes de vie quotidienne et de logement. En plus des salaires misérables, l’État refuse également de payer les heures supplémentaires. Il n’y a pas de nouveaux entrants dans la carrière : des conditions tragiques dissuadent les jeunes de choisir ce métier. Nous avons atteint le point où les écoles publiques sont maintenant recrutées pour enseigner aux non qualifiés !

Si nous ne parvenons pas à arrêter la course folle, nous priverons nos propres enfants de l’opportunité : l’opportunité de vivre dans le futur, la vie pleine qui se déroule grâce à la connaissance ! Si nous ne soutenons pas les grévistes, nous signerons qu’à l’avenir, un seul citoyen n’aura accès à l’éducation que pour de sérieuses dizaines de millions pour donner une chance à notre enfant !

Parents, enseignants, élèves, éducateurs ! Citoyens hongrois ! Ils s’intéressent à l’éducation !

Ne le quittez pas !

Signons la pétition !
Vous pouvez en savoir plus sur la grève et les revendications dans les articles suivants :
https://nedolgozzingyen.hu/2021/12/17/sztrajk-jan31-marc16/
https://nedolgozzingyen.hu/2022/01/15/oktatasban-dolgozok-most-alakitsatok-meg-a-helyi-sztrajkbizottsagokat/
https://pedagogusok.hu/hirek/itt-az-ideje-a-payelmezteto-sztrajknak/