Des centaines d’intellectuels iraniens exigent l’arrêt immédiat des exécutions
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Traduction internet
Source : Mércé.hu
Des centaines d’intellectuels iraniens exigent l’arrêt immédiat des exécutions
Bernáth Lackó
Dimanche 18 décembre 2022
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Des centaines d’écrivains, de traducteurs, de chercheurs et de militants culturels iraniens, dont des dizaines de personnalités bien connues, ont publié des déclarations s’opposant à une nouvelle vague d’exécutions en Iran et appelant à la fin immédiate de « ce processus diabolique ».
Dans leur déclaration, ils ont écrit :
"Nous, les signataires de cette déclaration, déclarons que nous nous opposons aux exécutions, à ce meurtre organisé par le gouvernement, et avec le peuple iranien épris de liberté et en quête d’égalité, nous exigeons la fin rapide de ce processus diabolique."
Les auteurs de la déclaration ont souligné :
"Un gouvernement qui n’a pas le courage d’écouter la voix des manifestants, un gouvernement qui n’ose pas donner aux gens la possibilité d’exprimer leurs opinions, un gouvernement qui utilise les menaces, l’intimidation et les exécutions pour dissimuler son manque de légitimité connaîtra bientôt son propre effondrement.
Comme vous le savez, il y a eu une vague écrasante de protestations en Iran pendant des mois après que des membres de la "police de la moralité" du pays, le redoutable Gast-e-Ersád, aient très probablement battu une jeune femme kurde iranienne, Jina (Mahsa) Amini, à mort parce qu’elle ne portait pas correctement son foulard.
Le mois dernier, les manifestants ont réussi à déloger les forces de sécurité d’un quart de plusieurs villes.
Dans les régions à majorité kurde de l’Iran, où se déroulent les manifestations les plus militantes, une grève générale a été annoncée dans plusieurs villes , dont Sanandaj, qui compte près d’un demi-million d’habitants.
Dans cette dernière ville, de nombreuses routes périphériques ont été fermées et, comme dans d’autres colonies, des barricades ont également été construites. Dans plusieurs quartiers, principalement à l’initiative des jeunes, des conseils de quartier ont été fondés, qui exigent l’organisation de la société sur cette base.
En outre, les travailleurs de l’industrie pétrolière, qui constitue l’épine dorsale de l’économie du pays, ont commencé à manifester en groupes de plus en plus nombreux à la mi-décembre pour réclamer des salaires plus élevés dans les provinces du sud et de l’ouest.
Le mécontentement croissant de la main-d’œuvre industrielle peut poser un défi supplémentaire au régime islamiste de Téhéran, qui est contraint de faire face à une résistance croissante.
(Iranintl ; Reuters)
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