Hongrie : Les usines de batteries de voitures électriques, veulent passer en force malgré l’opposition de la population

On vaulx mieux que ça
Nous attirons votre attention, sur ce qui se trame en Hongrie, avec la construction d’usines pour la fabrication de batteries pour les voitures électriques d’Europe, en polluant la Hongrie.
• Sur de terre agricole et touristique.
• Demandant beaucoup d’eau…avec beaucoup de gaspillage et de pollution
• Destruction de forêt.
• Le gouvernement d’Orban, soutien fortement et financièrement ces projets de ces multinationales.
• La Hongrie qui manque fortement de manœuvre et d’ouvriers qualifiés (ils vont travailler pour des meilleurs salaires en Allemagne, en Hollande...) …Le gouvernement Orban « s’opposant à l’arrivée d’étrangers sur son territoire » organise avec les multinationales, la prestation, d’ouvriers et d’ouvrières dans ce cas de Roumanie, d’Ukraine, de Slovaquie... payés nettement moins que les hongrois et remercier plus facilement.

Ci-dessous un des derniers articles du site d’information Mércé.hu sur cette question.

Traduction internet
Source Mércé.HU

LMP* : l’entreprise de Lőrinc Mészáros a abattu 500 mètres d’arbres à Gödö pour apporter de l’eau à Samsung

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Lázár Benjamin potier

Vendredi 17 mars

Afin de répondre à l’énorme demande en eau de l’usine Samsung de Göd, l’entreprise de Lőrinc Mészáros a abattu des centaines d’arbres à Sződliget, et prévoit de défricher partiellement une forêt de pins à Gödö, rapporte le LMP dans son communiqué.

La vidéo https://www-youtube-com.translate.goog/watch?v=s8MkDy264VA&_x_tr_sl=hu&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc
sur place du parti écologiste montre que des arbres ont été coupés le long de la route sur une bande d’environ 10 mètres de large et 500 mètres de long, et que des conduites d’eau se trouvent déjà entre les bûches.

Máté Kreitler-Sas, membre de la présidence nationale du LMP, a déclaré dans la vidéo que la destruction a été effectuée par la société Mészáros & Mészáros Kft., Lőrinc Mészáros. La raison est de répondre à la demande accrue en eau due à l’expansion de l’usine Samsung.

Le groupe a suivi le tracé de la canalisation d’eau jusqu’à l’unité Göd, en chemin, ils ont découvert que non seulement à côté de la piste cyclable Eurovelo, mais aussi une forêt de pins dans la région de Göd sera défrichée. Tetlák Örs, adjoint au maire d’Érd LMP, a déclaré que l’abattage d’arbres n’est probablement pas contraire à la loi, mais que l’environnement juridique est "incroyablement mauvais" :

"Les intérêts de profit passent avant l’environnement et les populations locales."

Il y a un mois, l’Autorité de gestion des catastrophes a délivré un nouveau permis pour l’usine Samsung de Göd, malgré de sérieuses protestations publiques. Lors de l’ audience publique organisée dans le cadre de la procédure d’autorisation de prévention des catastrophes, des centaines de résidents locaux et voisins se sont présentés à Gödö et ont exprimé leur mécontentement quant au fonctionnement de l’usine.

Outre le fait que les nuisances sonores de l’usine - particulièrement dérangeantes pour de nombreux riverains - étaient cette fois-ci comme les années précédentes à l’ordre du jour, de nombreuses personnes se sont intéressées à la pollution NMP mise au jour au printemps dernier (il s’agit d’un solvant également utilisé dans la production de batteries) sur son origine et sur le résultat si l’usine de batteries devait contaminer les eaux souterraines de Göd.

Cependant, ni Samsung ni le personnel de gestion des catastrophes n’ont été en mesure de donner des réponses significatives et rassurantes à un nombre important de questions sur place.

*Ecologiste, centre droit. Note OVMQC

Source : Mércé.hu

Les mères inquiètes de Mikepércs ont également soumis des questions référendaires concernant l’usine de batteries prévue à Debrecen

9 mars 2023
Lázár Benjamin potier

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Le 3 mars, les mères de Mikepérc ont soumis trois questions au comité électoral local concernant l’usine de batteries CATL à Debrecen.

Éva Kozma, l’un des membres du groupe de parents vivant dans la colonie adjacente à la ville de Hajdúság, a déclaré à notre journal qu’ils prévoyaient depuis longtemps de soumettre une question à laquelle ils ne pouvaient pas s’opposer.

"Nous ne voulions pas que les gens abandonnent et laissent cette histoire s’éteindre. Tout problème passera, nous le soutiendrons, collecterons des signatures. Nous essayons de faire tout ce que nous pouvons."

Même s’il y aurait un référendum local sur les questions à Debrecen, les mères de la colonie ne peuvent pas voter, mais elles peuvent recueillir des signatures - a déclaré Éva Kozma, ajoutant qu’elles voteraient lors du référendum national.
La mère de Mikepércs a également déclaré avoir rencontré les autres membres du groupe pour la première fois lors de l’audition locale, où ils ont vu qu’ils devaient jouer.

Les questions ont été soumises par l’un de leurs grands-mères membres, le "chef de file" Dr Enikő Fónainé Pásztor. Les questions posées par les mères de Mikepércs le 3 mars, sur lesquelles le comité électoral doit se prononcer dans les 30 jours :

1. Êtes-vous d’accord qu’une usine traitant des substances dangereuses avec une valeur seuil supérieure ne peut être établie qu’à 15 kilomètres d’une zone résidentielle dans la zone administrative de Debrecen ?
2. Êtes-vous d’accord pour que l’usine de CATL et ses filiales ne soient pas construites à Debrecen ?
3. Êtes-vous d’accord qu’il n’est pas possible d’établir une usine exerçant des activités liées à la production de batteries utilisant des substances dangereuses dans la zone administrative de Debrecen ?

LA MÈRE DE KOZMA ÉVA MIKESPÉRCSI PREND LA PAROLE LORS DE LA MANIFESTATION CONTRE L’USINE DE BATTERIE DE DEBRECEN LE 9 FÉVRIER 2023 . PHOTO : ISTVÁN DÁNIEL ALFÖLDI / MÉRCE

Comme nous l’avons signalé précédemment , l’initiative référendaire de Momentum**, Mi Hazánk Mozgalom et un particulier concernant l’usine de batteries a également été rejetée par le comité électoral de Debrecen.

Le rejet de la question référendaire soumise par Momentum est intéressant car la soumission du LMP, qui était formulée presque exactement de la même manière, mais qui indiquait probablement par erreur 450 mètres cubes au lieu de 130 mètres cubes, avait déjà été certifiée par le comité électoral en décembre dernier, mais le parti n’a finalement pas ramassé les feuilles de signature .

Le Parti vert essaie maintenant de convoquer un référendum national afin qu’aucune usine de batteries ne puisse être construite dans une colonie sans consulter les habitants.

Après le débat parlementaire de la semaine dernière, nous nous sommes entretenus avec Márton Czirfusz, employé du Centre périphérique et membre de Helyzet Műhely, qui a récemment publié une étude sur le sujet , ainsi qu’avec deux journalistes de Mérce.

Avec Bence Bogatin, qui s’est rendu à plusieurs reprises à Debrecen ces dernières semaines pour des manifestations contre l’usine de batteries , et avec Karina Csengel, qui a suivi le cas de l’usine Samsung de Göd, citée en exemple tant par le gouvernement que par l’opposition, d’une manière unique dans la presse hongroise pendant des années .

L’émission est disponible dans les archives radio de Lahmacun , Spotify , Google Podcasts et Anchor .

La construction de l’usine de batteries à Debrecen a été annoncée en août dernier, l’investisseur est la société chinoise Contemporary Amperex Technology Co. Limited (CATL). Le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Levente Magyar, a qualifié l’investissement chinois de "plus grand investissement de l’histoire du pays à ce jour".

Le gouvernement a d’abord décidé de soutenir le projet à hauteur de 88 milliards de HUF, qu’il a ensuite augmenté de 25 milliards de HUF , de sorte qu’il soutient la construction de l’infrastructure de l’usine de batteries à Debrecen avec un total d’au moins 111 milliards de HUF.

Comme nous l’avons signalé , début février, les habitants de Debrecen ont protesté contre la plus grande usine de batteries prévue pour la ville.

Auparavant, ils ont trahi le chef Hajdú-Bihar et exigé des référendums.

Lors des actions de protestation, il est souvent dit que l’installation d’une telle usine conduirait à une catastrophe environnementale pour les habitants (et les habitants de Mikepércs, qui est proche de l’investissement, seraient particulièrement touchés par cela), surtout si le L’usine est construite sur des terres agricoles qui sont considérées comme un trésor de nos jours.

Nous avons un point de vue unique sur le monde : nous défendons les communautés de base, contre les systèmes qui dressent les gens les uns contre les autres et les paralysent. Nous opérons parce qu’il existe une communauté critique pour le système dont les membres, comme vous, rendent cela possible par l’activisme, l’action, l’écriture, la lecture, la distribution, le travail et l’argent. Nous savons que ce journal peut fonctionner tant qu’il y a une communauté qui y croit.
Photo de couverture : Manifestation contre l’usine de batteries à Debrecen le 9 février 2023. Photo : Daniel István Alföldi / Merce

**libéraux de "gauche"

Ils ont manifesté avec des torches contre les usines de batteries au Bureau National Électoral

András Suszter, au nom de l’Association de protection, a expliqué que la protection de notre environnement relève également de la responsabilité de l’État, comme le stipule la Loi fondamentale - et à son avis, cela peut être appliqué.
Pap Dániel, militant du mouvement écologiste Extinction Rebellion, a mis la toile mouillée sur les mensonges du "capitalisme vert".
Il a attiré l’attention sur l’importance d’une économie solidaire qui sert de larges intérêts sociaux et n’exploite pas l’environnement.
Source : Mércé.hu du 5 avril 2023