Deux salariés de Mérce ont reçu le Prix de la Presse sur la Pauvreté dans la Dignité
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Source : Mércé.hu
Deux salariés de Mérce ont reçu le Prix de la Presse sur la Pauvreté dans la Dignité
Jauge
mercredi 24 mai 2023
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Le jury du Poverty with Dignity Press Award a décerné un prix spécial à nos collègues Bernáth Lackó et Karina Csengel pour leur reportage intitulé "Quand le travail ne suffit pas pour vivre : après de nombreuses années de sans-abrisme invisible, les Szilvi emménagent dans un appartement" , dans lequel ils suivent l’histoire de Szilvi, son mari et leur petite-fille, Lóri - ils sont clients de l’ Utcazörba Lakás Egyesület
Le but de ce prix est d’attirer l’attention sur le travail journalistique qui présente la situation des personnes vivant dans la pauvreté avec soin, dignité et nuance.
Le prix est décerné par des membres du jury ayant connu la pauvreté à leurs auteurs pour des articles, reportages, interviews, reportages publiés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022.
Dans la catégorie Print/Online, le premier prix a été décerné à Márta Kovács , membre du personnel de 24.hu , et dans la catégorie TV/Video, le premier prix a été décerné à Rita Benyó , membre du personnel de Szabad Európa . En plus des journalistes de Mérce , Szilvia Ittzés , une employée du Credo Evangélikus Folyóirat , et Adrienn Csepelyi, Lili Chripkó et Mátyás Szöllősi , journalistes de wmn.hu , ont reçu un prix spécial .
"Ils ont tous les deux travaillé, Szilvi a nettoyé le siège du BKK pendant 8 heures, mais ils n’ont pas pu rassembler assez d’argent pour payer un logement sûr. Invisibles au monde extérieur, ils sont devenus des sans-abri : ils se sont déplacés de parent en parent avec quelques sacs de biens, parfois pour quelques semaines, parfois pour une plus longue période..."
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Il serait difficile d’exprimer plus précisément ce que nous pensons de la reconnaissance que dans le discours de remerciement de notre collègue Karina Csengel - nous la citons en entier :
« L’histoire de la famille Szilvi et le fait que nous soyons ici ont confirmé en moi ce que j’ai toujours considéré comme un principe journalistique important : combien il est important de présenter la situation d’une personne ou d’un groupe vulnérable sans intérêt personnel et de montrer la lecteurs les problèmes systémiques qui imprègnent la vie de chacun d’entre nous.-derrière une histoire personnelle.
Une partie assez importante de mon enfance s’est déroulée dans la pauvreté et la privation de logement. C’était tellement plus facile que nous avions au moins un toit au-dessus de nos têtes. Cependant, ma famille a lutté tout aussi invisiblement que celle de Szilvi. À part quelques proches, nous n’avons reçu aucune aide de personne, notre situation était invisible au monde extérieur et le système de protection sociale n’a pas pu nous empêcher de dériver au bord de l’expulsion.
Par miracle, ma famille a été sauvée.
Mais je ne peux même pas imaginer combien d’enfants, combien de familles, combien de personnes âgées luttent invisiblement pour leur survie dans la situation de crise économique et sociale actuelle.
C’est pourquoi je voudrais attirer l’attention sur le travail de la poignée d’ONG qui se battent pour le logement des gens au lieu du système de soins de l’État. Merci à l’Utcazár Ba Lakás Egyesület, à l’AVM et à l’Utcajogáz !"
Plus récemment, notre collègue Árpád Kocsis a été récompensé en janvier, qui a reçu le prix spécial du prix du journaliste de développement pour son reportage intitulé Crise des réfugiés dans le pays de la haine des migrants alimentée par le haut , basé sur des entretiens avec des militants travaillant à Budapest et Záhony, qui accueillent des réfugiés d’Ukraine.
Rejoignez les rebelles, collectons 5 millions de HUF !
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Image en vedette : Deux employés de Mérce, Bernáth Lackó et Karina Csengel, ont remporté le prix de la presse pour la pauvreté dans la dignité Photo : Juhász-B. Trésor / Étendard
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